C’est un Brad Binder heureux de sa KTM et certain de pouvoir frapper un grand coup qui terminait son vendredi du Grand Prix d’Allemagne. Et pourtant, il ne pointait qu’à la onzième place, ce qui veut dire qu’il sera contraint d’en passer par une Q1 toujours très aléatoire à gérer. Cependant, dans une hiérarchie où le top 10 se tient seulement en un peu plus de quatre dixièmes et pour n’avoir raté son entrée directe en Q2 que pour 63 millièmes, il ne faut pas se décourager dans ce MotoGP qui offre toujours toutes les opportunités.
Et comme Brad Binder ne se décourage jamais, restant le grand maître des belles remontées, il ne se bloque pas sur cette journée du vendredi finalement décevante car terminée dans la charrette promise à une Q1 où seulement deux pilotes pourront en sortir et rejoindre la finale de la Q2.
Il faut dire que le Sud-Africain n’a pas eu de chance. La première fois qu’il a voulu aller défier le chrono avec un nouveau pneu arrière, la séance a été interrompue en raison d’un accident. Lors de la deuxième tentative, des drapeaux jaunes ont été présentés en raison d’une nouvelle chute, ce qui a rendu impossible l’amélioration du temps…
Brad Binder : « si j’arrive à passer, alors je suis sûr qu’il y a beaucoup de choses à réaliser en Q2 »
« Ce n’était pas une mauvaise journée, les sensations étaient plutôt bonnes », a déclaré Brad Binder, résumant sur Speedweek son vendredi. « C’est dommage d’avoir raté la Q2 d’aussi peu. La Q1 est ma dernière chance », reconnait le quatrième du championnat. Mais il en est convaincu : « si j’arrive à passer, alors je suis sûr qu’il y a beaucoup de choses à réaliser en Q2 ».
Et il explique la raison d’un tel optimisme : « j’ai rarement été aussi détendu même en sachant qu’il me faudra en passer par la Q1 parce que je me sens fort. Quelle que soit l’évolution de l’équipe depuis le Mugello, la moto se sent désormais beaucoup mieux en phase de roulis. Au virage 1, je peux freiner 30 mètres plus tard que l’an dernier. C’est très impressionnant et agréable. Et dans les longs virages j’ai un bien meilleur contrôle de la roue avant, elle a beaucoup moins tendance à s’effondrer. Je soupçonne que c’est une combinaison des nombreuses nouvelles pièces ».
Et le pilote KTM termine : « en résumé, je peux dire que nous avons plus de marge de manœuvre. Je pense que nous avons résolu beaucoup de problèmes ». A vérifier dès ce samedi !
MotoGP Allemagne J1 : classement
Crédit classement motogp.com
