Ce jeudi 16 juin 2022, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit du Sachsenring en prélude au Grand Prix d’Allemagne.
Après avoir dominé le Grand Prix de Catalogne de bout en bout et s’être avéré le plus rapide lors du Test MotoGP qui a suivi il y a moins de quinze jours, le pilote français y arrive dans une position d’autant plus confortable qu’il mène le championnat de 22 points et est monté sur la 3e marche du podium l’an dernier, derrière Marc Márquez et Miguel Oliveira.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement en anglais, tutoiement en français).
Fabio, vous avez connu une semaine fantastique entre le
Mugello et Barcelone, en marquant 45 points sur 50 possibles. À
quel point êtes-vous confiant pour les deux manches en Allemagne et
aux Pays-Bas ?
Fabio Quartararo : «
Le Mugello et Barcelone se sont très bien passés, avec un très
bon rythme à Barcelone durant tout le weekend, le samedi et le
dimanche. Au Mugello, cela a encore été meilleur car je m’étais
senti mal durant tout le weekend et c’est seulement le dimanche que
nous avons pu faire une très bonne course. La course au Sachsenring
a été très bonne l’année dernière et nous avons terminé sur le
podium. À Assen également, c’est un circuit que j’apprécie
beaucoup, donc je suis bien sûr super motivé et j’espère bien y
faire. »
Il semble que les températures seront très chaudes en
Allemagne, mais cela sera-t-il votre vrai challenge ?
« C’est un circuit très petit et la course est ici une des plus
longues, car quand vous avez déjà fait 15 tours et qu’il reste
encore 15 tours, pff… C’est très long mentalement ! Vous tournez
toujours à gauche et c’est comme si vous roulez pendant deux
heures. Mais c’est la même chose pour tout le monde et ce circuit
est mentalement dur car c’est très long. »
Vous avez dit que vous avez retrouvé votre pilotage de
l’an passé. Quand a eu lieu le déclic, et pourquoi ?
« Globalement, je pense à Austin cette année. Vous savez, en
début d’année, je n’étais pas vraiment honnête, car en particulier
au Qatar et en Argentine, je dirais que je me plaignais trop et,
dans ma tête, c’était toujours à cause de la vitesse de pointe qui
était très lente comparée aux autres. Mais à Austin, j’ai décidé de
vraiment arrêter avec cette mentalité, car j’allais avoir la même
moto pendant toute l’année et il fallait seulement faire du mieux
possible avec ce qu’on avait et qui était globalement très
similaire à l’année précédente. Nous avions pu faire de très bonnes
courses, et je pense que le pas en avant que j’ai fait mentalement
à Austin me procure non pas plus de motivation mais plus de
concentration. Et depuis Portimao, j’ai toujours fini dans le top
cinq, donc je pense que c’était une très bonne première partie de
saison, à part quelques courses dont je ne suis pas super
content. »
Aurez-vous quelque chose de nouveau sur votre moto,
après le test de Barcelone ?
« Non. À Barcelone, j’ai fait la course avec le nouveau bras
oscillant que nous avions essayé au test de Jerez, et lors du test
de Barcelone nous avons simplement comparé lequel était le
meilleur. Le nouveau était meilleur donc je l’utiliserai de
maintenant jusqu’à la fin. »