MotoGP Allemagne Alex Rins calme le jeu : « dire que Spencer était trop vieux n’était pas la meilleure chose »

Alex Rins le signale, le temps est à l’apaisement dans ce que l’on finira par identifier comme un « Nakagamigate » tellement l’écho de cette chute collective en Catalogne dont il a été l’origine continue à porter, deux semaine après, sur le Sachsenring. Il faut dire que les commentaires des pilotes ont été durs à l’encontre de leur collègue qui ne cesse de se confondre en excuses et de mette sa tête – sauvée par son casque Arai à Barcelone – sur le billot en suggérant aux officiels que le punir le soulagerait. Des commissaires qui ont aussi été vertement critiqués. Trop, a fermement signalé Carmelo Ezpeleta qui en reparlera à la Commission de sécurité. Ayant bien compris qu’il y serait aussi dans le collimateur, l’officiel Suzuki veut faire redescendre la pression…

Alex Rins a accepté les excuses filmées de Nakagami tout en lui donnant la leçon, mais il tient aussi à battre sa propre coulpe au sujet de sa prise de position après l’accident du départ du Grand Prix de Catalogne qui, le reconnait-il à présent, n’était pas des plus inspirée… « Dire que Spencer était trop vieux n’était pas la meilleure chose… », a-t-il reconnu à propos de ses déclarations torrides contre le chef du Collège des Commissaires MotoGP.

Il explique : « après une course, on a beaucoup d’émotions, beaucoup d’adrénaline. Je ne suis pas celui qui doit dire comment ils doivent effectuer leur travail, je suis le pilote, ce sont eux les stewards, mais je pense qu’ils peuvent améliorer leur travail. Parlons-en en Commission de Sécurité, parlons-en avec eux », a suggéré l’homme de Suzuki, qui avait déjà critiqué le Collège des Commissaires Sportifs lors des courses précédentes.

Alex Rins : « ce qui m’a surpris, c’est qu’il m’a dit qu’après la chute il attendait la pénalité… Et elle n’est pas arrivée« 

Il donne aussi son point de vue sur AS : « ce qui m’a surpris, c’est qu’il m’a dit qu’après la chute il attendait la pénalité… Et elle n’est pas arrivée. Bien sûr, c’est quelque chose qui doit être discuté en commission de sécurité. J’en ai parlé avec d’autres pilotes lorsque je les ai rencontrés dans le paddock et nous sommes plus ou moins d’accord sur le commentaire, nous avons le même avis. On se verra tous et on se parlera, et on essaiera de faire pression pour essayer de rendre le championnat un peu plus sûr ».

Avec l’expérience, il rectifie… « Je ne veux pas dire que ce n’est pas sûr, mais plutôt que nous devons essayer de trouver des solutions pour le rendre plus sûr. Si vous me demandez quelles solutions je vois, eh bien je ne sais pas, je ne sais pas quelle solution donner à la chose. Voyons ce qu’en pensent les autres pilotes et les autres qui sont là ». A suivre ?