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Alex Rins

Alex Rins fait déjà l’inventaire de ce qui sera sa courte mais édifiante parenthèse passée chez Honda après sa plus longue période vécue chez Suzuki depuis 2017. De son lit d’hôpital, il a soigné une de ces blessures que la RC213V inflige à ses pilotes plus souvent qu’à leur tour tout en s’aménageant un avenir officiel chez Yamaha pour 2024. Malgré une victoire retentissante à Austin, le sextuple vainqueur en MotoGP n’a jamais eu la considération de ses chefs HRC, dont un lui a brisé le cœur …

Et celui qui a profondément déçu Alex Rins est un Ken Kawauchi qui vient aussi des rangs de Suzuki dissous par un conseil d’administration à la dommageable courte vue comptable. Sur le sujet de la GSX-RR, les deux hommes avaient développé une sorte de complicité. Du moins, c’est ce que l’Espagnol croyait, car chez Honda, il a découvert que le caractère des Japonais était tout aussi différent et insondable de celui des Européens que leur approche de la compétition et du développement d’une MotoGP …

Une vraie désillusion qu’il n’a pas hésité à exprimer dans les colonnes d’Autosport. On lit ainsi les propos de celui qui est visiblement tombé de haut : « ma relation avec Ken jusqu’à présent a été super différente de ce qu’elle était chez Suzuki, et très différente de ce à quoi je m’attendais » regrette le pilote LCR-Honda au sujet de celui qui est à présent directeur technique du HRC. « Je ne sais pas si c’était du côté de Ken ou du côté de Honda, mais la communication a été super mauvaise » sanctionne l’Espagnol.

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Alex Rins : « avec Ken Kawauchi ça ne s’est pas du tout passé comme je l’espérais »

« Je m’attendais à ce que comme nous venions de Suzuki, où nous avions été ensemble depuis de nombreuses années, chez Honda, nous nous parlerions aussi, nous nous rencontrions également. Cela ne s’est pas du tout passé comme je l’espérais ». Une déception qui a rendu encore plus noir cette amertume déjà relatée : « ce n’est pas que Honda ne m’a pas apporté de support technique, c’était plutôt une question de manque de confiance, de ne pas compter sur moi pour le développement, de ne plus croire en moi », a ajouté Rins. « Après avoir gagné au Texas, tout est resté pareil ».

« Depuis le début de la saison, même depuis les essais de Valence l’an dernier, ma moto est différente de l’équipe d’usine. Même si c’étaient des petites choses, elle était différente. Pour finir, on s’y habitue, mais c’est pourquoi j’ai décidé de signer pour Yamaha » termine Alex Rins.

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