Alex Rins, le pilote catalan qui a fait le grand saut de LCR Honda à Yamaha en début d’année, traverse une période difficile. Les résultats espérés par celui qui est le dernier vainqueur en date sur la RC213V satellite d’un Grand Prix des Amériques à Austin qui marquera la prochaine étape du calendrier MotoGP se font attendre. Après les deux premières courses de la saison, il n’a cumulé que trois points, peinant à trouver son rythme avec la M1 officielle.
Alex Rins a partagé ses impressions avec un air de déception : « les choses ne se passent pas comme nous l’espérions. Moi et mon équipe, on doit redoubler d’efforts. On a tenté de petites modifications sur la moto, en s’inspirant de ce que fait Fabio Quartararo, mais ça ne prend pas », a-t-il expliqué après le Grand Prix du Portugal, où il n’a fini que 13e.
L’Espagnol est confronté à un dilemme : suivre la trajectoire de Quartararo n’a pas porté ses fruits. Il envisage désormais d’adopter une approche différente pour la course d’Austin, où il s’est imposé l’année précédente. « Je dois changer de tactique. J’ai eu du mal à manier la moto dès que je relâche les freins et que j’accélère. Ça ne tourne pas comme je le voudrais. Je n’arrive pas à prendre les virages correctement », confie Rins.
Alex Rins : « il y a encore beaucoup de travail à faire »
Il a même tenté d’ajuster son style de pilotage au Portugal pour améliorer la maniabilité de sa Yamaha, sans succès. « À mi-course, j’ai tenté de changer ma façon de piloter pour mieux charger l’avant de la moto, mais rien n’y fait », admet-il.
Alex Rins pense que le cœur du problème réside dans les réglages de base de la moto, plutôt que dans les nouveautés apportées par Yamaha. Il mise sur un retour aux fondamentaux pour le Grand Prix d’Austin : « peut-être devrions-nous nous concentrer davantage sur les ajustements que sur les nouveaux composants. Je ne suis pas pleinement satisfait ».
« Ce n’est ni la faute de l’équipe ni celle de la moto. C’est juste notre deuxième course ensemble. Nous devons nous adapter à cette moto, la comprendre. Il y a encore beaucoup de travail à faire », conclut-il sur Todocircuito, manifestant à la fois sa détermination et son optimisme face aux défis à venir.