Álex Rins avoue avoir pleuré en apprenant le départ de Suzuki du MotoGP. L’Espagnol est à la recherche d’une équipe pour 2023.
Par Luigi Ciamburro de Corsedimoto
L’affaire Suzuki occupe le paddock MotoGP. Après la fuite de la nouvelle à la fin du test de Jerez, le communiqué officiel de la société Hamamatsu est arrivé, qui a confirmé les rumeurs de ces derniers jours. Álex Rins et Joan Mir termineront le championnat sur la GSX-RR, mais leurs managers travaillent dur pour trouver un box pour l’année prochaine. Une situation difficile qui laisse les deux pilotes le bec dans l’eau, alors qu’ils étaient proches de renouveler leur contrat avec la marque nippone.
Álex Rins : Il semble que Suzuki se tourne vers le secteur automobile
Avant de se lancer dans son Grand Prix de France, Álex Rins résume l’incroyable histoire en retraçant la journée du lundi 2 mai, lorsque la nouvelle est parvenue dans le box Suzuki Ecstar. « Lundi après l’épreuve a été très dure, personne ne s’y attendait. Les mécanos me l’ont dit une heure plus tôt et je me suis mis à pleurer, car nous avons tellement travaillé avec Suzuki, depuis 2017, j’ai mis tous mes efforts pour être champion du monde. Ce sera la dernière saison, c’est une période difficile mais il faut saisir le moment pour entrer dans l’histoire et essayer de finir le plus devant possible avec Suzuki. »
Un coup dur pour le pilote MotoGP qui ignorait initialement les véritables raisons de cette stratégie d’entreprise. « Ils ne nous ont pas donné d’explications précises, puis j’ai lu les infos et il semble qu’ils se tournent vers le secteur automobile. Quant à moi, je suis désolé de ne plus courir avec Suzuki et nous verrons quoi faire » ajoute Álex Rins. « Nous allons continuer cette saison comme nous l’avons toujours fait, nous avons une moto performante et une équipe qui s’engage. Pour les prochaines années je ne sais pas encore, j’ai mon manager qui travaille dur et je lui fais confiance. Honnêtement pour le moment je n’ai rien. »