Le pilote Suzuki a dressé
le bilan de sa première partie de saison sur le blog de
l’équipe.
Álex Rins connaît un début de saison ponctué à la fois d’excellents résultats et de chutes. Il totalise ainsi deux podiums (les premiers de sa carrière en MotoGP), un top 5, un top 10, mais aussi cinq résultats blancs. Juste avant le Grand Prix d’Allemagne, il est revenu sur ses performances ainsi que sur l’évolution technique de sa machine.
« La première partie de la saison a vraiment été comme une école pour moi. Déjà, la plupart des courses se sont déroulées sur des circuits que je ne connaissais pas, étant donné que j’ai manqué cinq courses l’an dernier en raison de ma blessure au poignet, donc cela a été une sorte de nouveau départ. Ensuite, j’ai commis des erreurs et totalise quatre chutes en huit courses, ce qui n’apparaît pas comme très positif, mais au final cela m’a appris d’importantes leçons. Cette année nous avons une situation complètement différente du point de vue technique : le GSX-RR est beaucoup plus compétitif et je me sens plus en confiance. Cela me permet d’évoluer, mais j’ai également besoin de comprendre où sont les limites, ce qui est probablement la raison principale de mes chutes. »
« D’un autre côté, lorsque j’ai eu confiance ainsi qu’un bon feeling sur la moto, j’ai pu décrocher de très bons résultats. Ma troisième place en Argentine et ma seconde à Assen sont les plus marquantes, mais ma cinquième position au Mugello après avoir réalisé une belle remontée tout au long de la course a été la preuve de notre compétitivité. Le niveau est très élevé, avec de nombreux pilotes capables d’être très rapides en qualifications et en bagarre en course. Ce n’est définitivement pas simple de rester dans le groupe de tête en MotoGP. »
« Du point de vue technique, le GSX-RR a beaucoup progressé depuis l’année dernière. Nous sommes parvenus à nous débarrasser des problèmes moteur que nous rencontrions, et le nouveau moteur spec que les Japonais ont livré en Catalogne (pour Guintoli) et à Assen pour Andrea Iannone et moi représente une petite amélioration. Normalement, lorsque vous améliorez quelque part, comme la vitesse dans notre cas, vous perdez ailleurs, mais là les ingénieurs Suzuki ont fait de l’excellent travail en gardant le même caractère de la moto. »
« Il y a aussi eu une amélioration du châssis que nous utilisons depuis le Mugello. Il s’agit du même mais avec des renforts en fibre de carbone qui nous aident à mieux contrôler la rigidité. Ce n’est pas un progrès énorme, mais il s’agit plus de petites améliorations que je sens lorsque je roule. Cela n’est pas déterminant dans le tour chrono en lui-même, mais cela m’aide à avoir plus de confiance afin d’aller améliorer mon temps au tour. »
« Je considère que cette première partie de saison est très positive, surtout au niveau de tout ce que moi et mon équipe avons appris de la machine, mais également au niveau de mon style de pilotage et de notre façon de travailler. »