Alors que la pause hivernale bat son plein pour les pilotes MotoGP, Álex Rins en a profité pour dévoiler l’un des secrets de son succès au sein de son team Suzuki Ecstar, auprès duquel il évolue depuis deux années maintenant.
Álex Rins a intégré le team Suzuki Ecstar en 2017. Depuis, de l’eau a coulé sous le pont, voyant l’Espagnol atteindre peu à peu les sommets avec une pointe culminante la saison passée où il a décroché deux victoires, à Austin et à Silverstone. La fin de saison 2019 a été beaucoup moins étincelante, le pilote semblant en perte de vitesse, et surtout ne parvenant pas à bien se positionner lors des séances de qualifications. Un gros point noir lorsque l’on compare avec les performances de celui qui a été « élu » rookie de l’année, Fabio Quartararo qui est passé maître dans cette pratique de la pole position, même si celui-ci est encore en panne de victoire.
Le
Barcelonais a clos la saison à la quatrième place du championnat du
monde des pilotes. Une progression certes si l’on compare avec
2018, où il s’était classé cinquième. Un bémol cependant, car
l’Espagnol était en capacité, cette saison, d’aller chercher la
troisième place du classement. Il a rencontré sur son chemin
Maverick Viñales qui a fait preuve de plus de
pugnacité et de rage que lui
dans la
conquête du pouvoir. Un final entre les deux pilotes qui s’est joué
à Valence où l’officiel Yamaha a raflé la mise en remportant la
victoire. La cinquième place acquise ce jour-là par
Rins n’aura pas suffit à briser le roc
« Viñales« .
L’on apprend de ses erreurs dit-on et nul doute que le pilote âgé de 24 ans retiendra la leçon pour la saison 2020. Une chose est certaine cependant est qu’Álex Rins évolue dans un team où il se sent bien car il y est entouré, chouchouté. Un environnement zen pour mieux appréhender le stress de la course entre espoirs parfois et désillusions aussi. « Je peux dire que chaque fois que j’entre dans le box, je suis toujours ravi d’être là et d’aller piloter. J’ aime aussi m’amuser et plaisanter avec mes mécaniciens et ceux des autres équipes. Je n’ai aucun problème avec personne, je m’entends bien avec tout le monde. C’est peut-être l’un des secrets de mon succès », a conclu le coéquipier de Joan Mir, qui, de son côté, poursuit aussi son ascension vers le sommet.