Alex Marquez n’a jamais été dans une aussi bonne position avec un aussi bon matériel et avec un moral aussi haut avant d’aborder une saison de MotoGP. Cela s’explique par le fait que celle qui arrive sera sa première non seulement sans une Honda mais avec une Ducati. Le frère de qui vous savez s’est exprimé de nombreuses fois sur cette nouvelle situation et des possibilités qu’elle lui offre. Mais le double Champion du Monde, puisque titré en Moto3 et en Moto2, a aussi des avis sur l’organisation de son sport auquel il manque un élément majeur : une association des pilotes.
Une association de pilotes aurait certainement du poids dans le paddock et sur les officiels, mais fédérer des caractères aussi forts et autant tenus par des contrats aux clauses parfois léonines a toujours été jusque-là de l’ordre éveillé. Une situation regrettable pour un Alex Marquez qui est convaincu que, pour se faire entendre, les pilotes ne peuvent qu’en passer par là. Dans son entretien avec AS, il est même catégorique : « c’est nécessaire à 100%, car dans une commission de sécurité, quand un commentaire de quelque chose d’extérieur sort, on nous dit : « nous sommes ici pour parler de sécurité » ».
Alex Marquez : « il ne faudra pas forcément que le représentant soit un pilote mais plutôt un avocat »
Une réponse qu’il comprend : « et c’est tout à fait comme ça ». Et justement… « Mais c’est pourquoi il faut l’avoir. La NBA l’a, la F1, le football. C’est une association, avec un représentant, pour que nous ayons plus de voix, que nous puissions veiller à nos intérêts, je le vois comme nécessaire pour l’avenir ». Il ajoute : « il n’a jamais été question que tous les pilotes dînent ensemble pour en parler. C’est la prochaine étape ». Puis il regrette : « nous ne sommes jamais d’accord et nous n’avons pas d’endroit pour le faire ».
Le pilote Gresini a aussi une vision sur ce que serait l’organisation et donc le profil du représentant : « pour moi, ce n’est pas forcément nécessaire que ce soit un pilote mais plutôt un avocat car il y a des moments où nous demandons quelque chose qui, par contrat, ne peut pas l’être ». Ce qui nous amène aux fameuses primes des courses sprint… « Pour le moment il n’y en a pas, même si Pernat se bat pour cela » signale Alex Marquez.