Alex Marquez a de plus en plus de mal à cacher son enthousiasme de rejoindre les rangs Ducati au terme du Grand Prix de Valence. Il lui faut pourtant attendre ce dimanche avant de pouvoir filer vers le team Gresini et y organiser son box pour le premier test de l’intersaison qui aura lieu le mardi 8 novembre, et toujours sur le tracé Ricardo Tormo. Mais le frère de qui vous savez passe déjà son temps à regarder la télémétrie de ses futures collègues de marque, et voici ce qu’il en a déjà tiré comme conclusion…
Alex Marquez ne cache plus depuis un moment son soulagement de pouvoir fuir le stand Honda pour mieux trouver refuge dans le clan Ducati en 2023. Il clame à qui veut l‘entendre : « d’après ce que vous pouvez voir, cette moto convient à des styles de pilotage très différents, alors ce sera mon tour ». Cependant, il faudra aussi s’adapter à la Desmosedici. Un sujet qu’il a commencé à déflorer puisqu’il s’est penché sur la télémétrie des futurs compagnons de marque afin d’accélérer la prise en main de sa prochaine GP22.
Alex Marquez : « Bagnaia et Bastianini est le « mix », qui, à mon avis, est le point parfait sur la Ducati«
On lit ainsi de lui sur Corsedimoto : « il faudra savoir apprendre et être ouvert pour écouter et apprendre de chacun, étudier les pilotes Ducati, ce que Bagnaia fait bien, ce que fait Zarco, ce que Martin ou Bastianini font différemment. Et à partir de là, essayez d’apprendre et de voir quels sont les points forts de la Ducati… Bastianini est très bon dans les virages et Bagnaia fait un excellent freinage, mais ce qu’il faut rechercher, c’est le « mix », qui à mon avis est le point parfait ».
Sur son cas et ce qu’il nous prépare pour 2023, le Champion du Monde Moto3 et Moto2 révèle : « nous verrons certainement Alex « têtu » et travailleur, mais finalement, je ne veux pas me fixer une position précise. Nous devons tester la moto, il y a une présaison à venir et, à partir de là, nous devons voir comment nous commençons, où nous en sommes et fixer des objectifs réalistes. Au cours de la saison, nous verrons où nous en sommes et à quoi nous pouvons aspirer ». Ce qui est sûr, c’est que l’envie, le goût de revanche, mais aussi la conscience de jouer sa dernière chance sont là.