La course dominicale au Qatar a vu les frères Marquez rivaliser contre les Desmosedici GP24 de Jorge Martín et Enea Bastianini. Devant les écrans, il semblait que les Ducati de 2024 surpassaient en vitesse celles de 2023, pilotées par Alex et Marc Marquez. Cependant, Alex conteste cette impression.
Après le Grand Prix du Qatar à Losail, l’idée générale dans le paddock MotoGP et dans le clan Ducati voulait que la GP24 était l’arme fatale à avoir, tandis que les GP23 succédant aux GP22 dans les structures satellites de la marque relevaient du cadeau empoisonné …
Une impression qu’Alex Marquez veut battre en brèche : « je ne crois pas qu’il y ait une grande différence en ligne droite, » dit-il catégoriquement. « Ducati n’a pas privilégié la quête de vitesse de pointe cette année, mais a concentré ses efforts sur d’autres aspects. »
Il ajoute ensuite : « ils ont concocté une sorte d’hybride. Le modèle 2022 était peut-être plus simple à appréhender, et maintenant, ils ont fusionné des éléments. Il semble qu’ils aient progressé, que ce soit grâce à l’aérodynamisme ou peut-être au moteur, ou encore au système de freinage. Mais la différence n’est pas flagrante. Certains circuits nous seront plus favorables, et sur d’autres, ce sera le contraire. Il est important de garder son calme. »
Alex Marquez : « Portimao semble, en théorie, être un terrain de jeu plus adapté à nos forces »
Concernant les débuts de Marc Marquez avec Ducati, Alex n’a pas manqué de souligner l’adaptation rapide de son frère à la Desmosedici, notant que Marc l’a devancé lors des deux épreuves du week-end… « Marc s’est très bien débrouillé, mais il lui manque encore un peu d’aisance au freinage pour pleinement maîtriser la moto. De plus, les conditions changeantes et la pression des pneus peuvent compliquer les attaques, d’où les nombreuses erreurs au premier virage, » conclut Alex.
Après le défi nocturne au Qatar, l’attention se tourne vers le circuit ondulant de Portimao au Portugal, une arène qui, selon Alex Marquez, pourrait s’avérer plus clémente pour leurs ambitions. Avec optimisme, il déclare : « Portimao semble, en théorie, être un terrain de jeu plus adapté à nos forces. Nous allons nous y employer pour tirer le meilleur parti possible. »