La pandémie l’a imposé ainsi : la saison 2020 de MotoGP aura une singulière physionomie. En réduisant son temps et son espace, le calendrier des festivités promet un rythme particulier et un abord de la compétition changé. Il faudra un subtil équilibre entre « explosivité », recherche de la victoire et gestion des opportunités avec une marge de sécurité pour surtout ne pas se blesser. Car il n’y aura plus de délai pour la convalescence. Le vétéran Alex Barros donne son sentiment sur cette situation à 13 courses. A son époque, il y en avait 14, alors son expérience peut être utile…
Depuis Alex Barros, le Brésil cherche son champion moto. En attendant, il est toujours sensible aux évolutions d’un paddock qui a traversé le plus fort de la crise Covid-19 pour se retrouver, aujourd’hui, en ordre de bataille afin de lancer sa saison MotoGP.
Sur DAZN, Alex Barros commente : « nous remontons à il y a des années, où il y avait 14 courses ». De quoi changer la donne ? Pas vraiment, même si… « Márquez sera toujours la référence, toute cette rupture l’a aidé puisqu’il est récupéré de son épaule alors qu’au mois de mars il n’était pas à 100% et souffrait un peu avec la Honda ».
« Toute cette rupture a aidé Marc Marquez »
Il ajoute : « ce sera un championnat différent de celui auquel nous sommes habitués. Parlant de pilote à pilote, Quartararo est celui qui peut affronter le plus Márquez. Il est plus agressif et plus disposé à aller à la limite. Il y a aussi des pilotes Viñales, Rossi, Ducati… »
Pour Barros, ce calendrier raccourci ne donne pas le temps de gérer quoi que ce soit et il vaut mieux sortir pour gagner car « vous avez le temps de changer certaines choses mais pas la moto entière ». Aussi toute erreur se paiera cher : « ils n’auront pas beaucoup de marge. De ce point de vue, j’opterais comme stratégie la victoire ».