Après avoir visité son frère Pol à l’hôpital de Barcelone où il a été pris en charge après sa terrible chute, vendredi dernier, lors du Grand Prix du Portugal, Aleix Espargaró a comparé son cadet à Hulk dans sa capacité à courageusement traverser cette épreuve. Un note optimiste se joignant à d’autres messages positifs commençant même à envisager une période pour son retour à la compétition. Mais dans un second temps, le pilote Aprilia a aussi rappelé que le pilote Tech3 GASGAS n’était pas non plus en quelque sorte Wolverine. Entendez par là que sa récupération sera longue et qu’il est toujours sur un lit de douleur.
Aleix Espargaró est entré un peu plus dans les détails au sujet de ce qu’il a vu de son frère Pol, alité à l’hôpital de Barcelone après avoir été évacué de celui de Farlo d’où il avait été amené depuis le tracé de Portimao, où tout aurait pu aussi bien basculer. Un bilan de proximité qui refroidit l’euphorie qui commençait à s’élever sur le cas du pilote Tech3 GASGAS, allant jusqu’à échafauder des plans pour un retour sur la moto.
On lit ainsi de lui sur crash.net : « bien sûr, compte tenu de la gravité des blessures, tout pourrait aller bien plus mal. Nous devrons être patients et ce sera un long processus. Il va bien, plus animé que les autres jours. Je pars plus calme et plus heureux » mentionne le pilote Aprilia avant de s’envoler pour le Grand Prix d’Argentine de ce week-end.
Aleix Espargaró : « Pol a d’autres blessures qu’il ne faut certainement pas oublier et l’important c’est qu’il se remette bien de son dos, car c’est une blessure compliquée »
Il ajoute : « c’est très douloureux, principalement à cause d’un problème de mâchoire. Il souffre également de blessures au dos, aux côtes et il a d’autres blessures qu’il ne faut certainement pas oublier. Il aura tout de même un très long processus de guérison. Le plus important, c’est qu’il puisse récupérer. Il veut monter sur la moto demain, mais c’est impossible. L’important, étant jeune, c’est qu’il se remette bien de son dos, car c’est une blessure compliquée ».
Puis il termine : « il souffre beaucoup ». Une situations difficile à vivre qui l’amène à rappeler cette conviction sur l’évolution actuelle du MotoGP : « des changements doivent être apportés au niveau de la sécurité », a-t-il déclaré. « Les circuits deviennent plus petits à cause ou grâce à l’aérodynamisme, car on va plus vite dans les virages. Cela signifie que dans les petites lignes droites, nous atteignons immédiatement les 300 km/h et que les voies de dégagement deviennent trop courtes. Cela ajouté au sprint fait qu’il y a beaucoup de blessés ».
On rappellera que pour le Grand Prix d’Argentine de ce week-end, quatre pilotes manqueront à l’appel, chacun ayant néanmoins chuté dans des circonstances et à des moments différents.