Aleix Espargaró, après des années d’attente, a finalement déployé ses ailes pour s’élever au zénith avec Aprilia, montrant qu’il est un pilote de classe mondiale, capable de défier, par moments, le géant Ducati. Mais en contemplant son reflet, il reconnaît que son feu intérieur, sa passion dévorante, a peut-être peint un portrait de lui qui ne reflète pas entièrement la vérité. Dans le documentaire DAZN, ‘Espargabros’, où il partage la scène avec son frère Pol, Aleix ne se dérobe pas à une introspection poussée …
L’aveu d’Aleix Espargaró dans le documentaire « Espargabros » est un moment de grande sincérité. Le pilote espagnol, tout en reconnaissant son talent et sa passion, admet avoir parfois laissé transparaître une image plus impulsive et conflictuelle qu’il n’est réellement.
Aleix Espargaró, pilier du projet Aprilia en MotoGP, est devenu l’un des rares pilotes à avoir pu, par moments, rivaliser avec la domination de Ducati ces dernières années. Cependant, au-delà de ses performances, Espargaró a souvent été associé à une image de pilote au tempérament explosif et passionné. Une facette de sa personnalité qu’il admet aujourd’hui avoir parfois mal maîtrisée.
Dans le documentaire « Espargabros », produit par DAZN et mettant en lumière la relation entre Aleix et son frère Pol Espargaró, le plus âgé des deux n’a pas hésité à faire son autocritique : « je suis le plus passionné, donc j’ai du mal à gérer certains moments de tension. C’est ma faute. J’ai laissé une image que je n’aurais peut-être pas dû laisser. »
Aleix Espargaró : « j’ai laissé une image que je n’aurais peut-être pas dû laisser »
Cette passion débordante, bien qu’elle soit une force motrice dans sa carrière, a aussi donné lieu à des situations tendues, notamment avec son équipe Aprilia. Aleix a évoqué un moment tendu avec Paolo Bonora, directeur de course d’Aprilia, lors d’une phase compliquée de leur collaboration : « c’était pour quelque chose de ridicule. C’était une phase compliquée et j’ai très mal réagi. »
Ce n’était pas la première fois qu’Espargaró laissait ses émotions déborder, souvent envers les personnes les plus proches de lui ou celles avec qui il a les meilleures relations. Malgré tout, Aleix souligne qu’il a toujours assumé ses responsabilités : « bien que j’aie constamment critiqué mes équipes, je ne me suis jamais dérobé à la responsabilité de mes actes » lit-on sur motorcylesports.
Ces dernières années, Aleix Espargaró a mûri, tant sur la piste qu’en dehors. En portant Aprilia à un niveau compétitif inédit, il a prouvé qu’il n’était pas seulement un pilote passionné, mais aussi un travailleur acharné et un leader pour son équipe.
Aleix Espargaró reste une figure unique du MotoGP, un mélange d’émotion brute et de talent. Si son tempérament lui a parfois joué des tours, il a su transformer cette passion en une force qui le pousse à donner le meilleur de lui-même et à tirer Aprilia vers les sommets.
Le pilote catalan est un exemple de résilience et d’humanité dans un sport souvent dominé par des caractères froids et méthodiques. Et malgré les moments de tension, son implication et son authenticité font de lui un pilier respecté du paddock MotoGP.
