Dans un podcast récent pour Moto.it, Aleix Espargaró a partagé ses pensées sur sa situation actuelle en tant que pilote MotoGP, surtout après les performances impressionnantes de son coéquipier Maverick Viñales chez Aprilia. Le duo, combinant expérience et talent, contribue notablement au succès de l’équipe, une réalité qu’Espargaró ne prend pas à la légère.
« Les gens voient seulement Maverick gagner et moi finir quatrième, cinquième, » a dit Aleix Espargaró, soulignant l’importance de l’équipe derrière eux. « Ils ne voient pas les 45 mécaniciens ici ni les 200 ingénieurs à la maison avec leurs familles, tous ceux qui contribuent. Quand les résultats sont bons, tous ces gens sont plus heureux, leur travail prend plus d’importance. Être le capitaine, c’est bien, mais c’est aussi beaucoup de pression. »
Espargaró a également exprimé sa gratitude pour la confiance que lui a accordée l’équipe Aprilia depuis le premier jour, se comparant à des figures emblématiques du sport. « Dès le premier jour, j’ai eu l’impression que pour Romano Albesiano, j’étais son Valentino Rossi, son Marc Marquez. Avoir cette confiance, que je n’avais pas auparavant, m’a beaucoup aidé, » a-t-il avoué.
Concernant le jeune prodige Pedro Acosta, Espargaró ne cache pas son admiration, même si cela lui rappelle son âge. « Non, je ne suis pas envieux, mais ça me fait sentir plus vieux. C’est aussi une fierté pour moi d’écouter Acosta dire combien le MotoGP est physique. »
Aleix Espargaró : « Pecco Bagnaia est impressionnant, en Italie, j’ai l’impression qu’il n’est pas suffisamment valorisé »
Quand il s’agit de juger les compétiteurs, Aleix Espargaró ne mâche pas ses mots, surtout à propos de Francesco ‘Pecco’ Bagnaia. « Pour moi, Pecco est impressionnant. En Italie, j’ai l’impression qu’il n’est pas suffisamment valorisé. C’est un pilote capable de remporter deux titres mondiaux, malgré la forte concurrence au sein de Ducati. »
Enfin, Espargaró parle de sa propre retraite, envisageant de la prendre tout en étant heureux, comme il l’a été ces dernières années. « Les deux dernières années ont été incroyablement amusantes pour moi, j’ai retiré un poids de mes épaules. C’est absurde de dire que je veux gagner un championnat du monde, mais j’aimerais partir en étant aussi heureux que maintenant. »
L’Espagnol conclut sur une note de réalisme, évoquant les défis constants et les attentes au sein d’Aprilia. « Les gens qui sont vraiment ici et comprennent notre sport savent le niveau que nous montrons, moi et Maverick. C’est incroyablement difficile de faire plus avec ce que nous avons. »