Aleix Espargaró avait découvert son Aprilia avant la trêve hivernale et le transfuge de Suzuki avait été très agréablement surpris par sa nouvelle italienne. Ne tarissant pas d’éloges sur le châssis de la RS-GP, c’est dans l’espoir de retrouver le même équilibre, mais avec un peu plus de puissance moteur, que le frère d’un Pol rival chez KTM est allé passer trois jours de tests à Sepang. Un exercice au bilan satisfaisant, mais une surprise nous est promise pour l’Australie.
Pour Aleix Espargaró, les essais en Malaisie se sont soldés par des chronos honorables et une simulation de course hélas avortée par une chute. Sur la feuille des temps rassemblant trois journées de travaux, on le retrouve classé treizième à sept dixièmes de la Yamaha de Viñales, grâce à un chrono de 2’00.108.
De quoi être rassuré sur le potentiel de la RS-GP : « je suis heureux de ces trois jours à Sepang. J’aime la version 2017 de la RS-GP et il y eu des progrès depuis les derniers essais à Valence. On doit encore gagner quelque chose pour coller aux meilleures machines, mais le cadre a gardé tous ses points forts ».
Et ce quelque chose se situe dans le moteur : « il faut travailler encore sur la puissance et la manière dont elle est distribuée. On doit progresser sur la stabilité lors des phases d’accélération. Mais le cadre et l’électronique sont définitivement bons ».
« Dans l’ensemble c’est positif. Les gens de chez Aprilia ont vraiment bien travaillé et nous devons continuer dans cette direction pour les prochains tests ». Cette prochaine sortie se déroulera en Australie, du côté de Phillip Island qui résonnera du bruit des MotoGP du 15 au 17 février. Une échéance où la firme de Noale pourrait bien créer la surprise.
Pour travailler sur cette stabilité recherchée à l’accélération disparue pour tous les protagonistes en même temps que les ailerons, Aprilia pourrait bien produire un carénage inédit. Sur GPone, Aleix précise en effet : « à la soufflerie de Perugia, ils travaillent sur un étrange carénage que l’on va utiliser en Australie. Il permettrait de retrouver 60% des effets que produisaient les ailerons ». On est impatient de découvrir ça.