Le chef d’équipe Repsol Honda qu’est Alberto Puig a décidé de mettre certaines choses au point de son confinement imposé par le terrible coronavirus. Une pandémie qui a arrêté la machine MotoGP qui ne peut donc lancer sa saison. Une situation qui permet, aussi, à ceux qui n’étaient pas tout à fait prêts à engager les hostilités début mars à profiter de ce délai pour se mettre au niveau. Une conjoncture que l’on décrypte comme favorable aux troupes Honda au vu des derniers tests d’intersaison au Qatar. On sait que cette approche excède Alberto Puig qui s’est exprimé sur le sujet technique à ce propos. Le voilà à présent qu’il développe le cas de Marc Márquez convalescent…
Dire que Honda et ses ouailles ne peuvent qu’être heureux de ce délai de grâce est évidemment inconvenant en raison des raisons qui ont imposé cette situation de confinement général. Car le coronavirus est une chose grave qui ne réjouit personne. Et Alberto Puig tient à rappeler cette évidence : « l’essentiel dans une situation comme celle dans laquelle nous vivons est de garder une attitude mentale positive. Vous pouvez mieux l’avoir si vous pensez aux personnes qui souffrent dans les hôpitaux. Car c’est un désastre. Pour ces personnes, vous devez prier et attendre que tout cela soit réglé. »
Sur ses pilotes dans cette période sensible, il commente : « nous discutons quotidiennement par téléphone. Marc achève sa récupération de l’épaule et Álex a vu son adaptation à la catégorie interrompue, ce qui l’inquiète en toute logique. Ils font ce qu’il faut faire en restant à la maison. »
« Pour Álex Márquez, ce qui devait être sa première saison en MotoGP est retardé. La première année dans la catégorie reine n’est jamais facile. Il faut une période d’adaptation, il faut faire des kilomètres avec la moto, car une MotoGP est un monstre, et il ne le fait pas. Cela rend Álex plus anxieux que Marc. »
Justement, sur Marc Márquez… « Bien sûr, cela a été bon pour lui, mais il ne pense pas du tout comme ça. Il est vrai que Marc était loin d’être à cent pour cent candidat à la victoire au Qatar. Mais même avec beaucoup de difficulté et avec beaucoup de douleur et de souffrance, il aurait été dans le groupe de tête. Que personne ne se trompe alors que certains ont dit que lors de la première course nous n’allions pas être là. » Et il rappelle pour finir : « c’était plus ou moins la même chose l’année dernière, mais je veux que ce soit clair : personne ne profite de rien en ce moment. »