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Lorsque Jorge Lorenzo a annoncé sa retraite à Valence, en novembre 2019, il mettait fin par là même à son contrat signé pour deux ans avec Honda. Une relation qui n’aura donc duré qu’une saison, mais un bail épuisant et douloureux pour le quintuple Champion du Monde qui ajoutait cependant n’être qu’à 99% certain de sa décision. Au début, on a cru à un simple rappel de son numéro fétiche, pour la forme. Mais suite a démontré l’importance de ce 1% avec le retour de Por Fuera dans le milieu en tant que pilote d’essai Yamaha. Honda a-t-il été berné ? Le team manager de l’équipe officielle aux couleurs de Repsol répond…

Alberto Puig n’est pas connu pour avoir la fibre sociale. Il a été cependant un artisan de l’arrivée de Jorge Lorenzo dans le box Repsol Honda, une situation que le Majorquin a souligné en annonçant sa retraite à Valence. Il s’est même excusé auprès de Puig de son échec. Mais il ne lui a pas demandé son quitus lorsqu’il a paraphé un contrat de pilote d’essai chez Yamaha quelques mois après. Et pour cause : aucune clause de non-concurrence n’existait dans sa relation avec HRC en cas de départ prématuré…

Une négligence ? De quoi s’en mordre les doigts ? Alberto Puig répond de façon lapidaire : « c’est sa vie et il n’y a rien à dire. » Certes, mais il développe tout de même : « au cours de la saison dernière, Honda et lui l’ont essayé. Honda a essayé de lui donner ce qu’il avait demandé. Malheureusement, il a eu deux accidents sérieux. Lorsqu’un pilote tombe comme il l’a fait à Montmeló et Assen, je comprends qu’il faisait ce qu’il pouvait pour réussir. Les deux côtés ont essayé, mais dans la vie, vous n’obtenez pas toujours ce que vous voulez et cela ne s’est pas bien passé. »

Le manager Honda explique que la séparation avec le Majorquin s’était déroulée sereinement, quoiqu’avec regret, et ne conteste pas sa décision de retourner chez Yamaha : « la résiliation du contrat a été amiable. Il ne voulait pas continuer et nous ne voulions pas le forcer car il n’était pas à l’aise. Une fois terminé, tout le monde peut faire ce qu’il veut et s’il a choisi de devenir pilote d’essai Yamaha, c’est qu’il a probablement quelque chose à l’intérieur. C’est une moto qu’il connaît, qu’il aime et qui lui permet d’évaluer s’il peut le faire ou non. »

Puig n’a pas l’intention de monter une quelconque controverse, il souhaite simplement à Lorenzo le meilleur pour son avenir : « je ne suis personne pour le juger ou pour engager des discussions sur le sujet. Je lui souhaite que tout aille bien et qu’il soit heureux, car il n’a pas apprécié l’année dernière. Il n’aimait pas la situation qu’il vivait. » Mais le pire est peut-être à venir car l’option de le revoir sur la grille de départ sur une Yamaha aux couleurs de Petronas n’est pas à écarter pour 2021…

 

 

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