Alberto Puig, qui n’est autre que le directeur de l’équipe Repsol Honda, est brièvement revenu sur l’affaire qui est à présent close de l’appel interjeté sur la seconde décision des commissaires de la FIM, voulant annuler la première, et portant sur les mêmes faits de l’accrochage de Portimao sanctionnant son pilote Marc Marquez. Une courte intervention qui en dit cependant long sur la considération réciproque entre des parties qui ne se comprennent pas.
On rappellera que Honda a finalement eu gain de cause puisque Marc Marquez n’aura jamais à effectuer sa peine de double long lap en tant que responsable de l’accrochage dont la victime collatérale a été un Miguel Oliveira blessé dans l’action. L’octuple Champion du Monde a reconnu sa responsabilité mais la légèreté des commissaires de la FIM à prononcer une punition pour un Grand Prix d’Argentine suivant a entraîné des conséquences dommageables sur la crédibilité et la compétence des officiels.
Alberto Puig : « nous avons toujours pensé que ce qui s’est passé, lorsque la pénalité a été modifiée, n’était pas correct »
Avant de subir l’humiliation de se voir donner la leçon en appel, ils ont pris les devants en annulant tout. Mais personne n’est dupe sur le fait qu’ils ne se sont nullement montrés magnanimes en la circonstance. En guise d’épilogue, Alberto Puig en a remis une couche, en révélant un contact avec le président de la FIM Jorge Viegas aux airs de dialogue de sourd… « Depuis le début, nous avons toujours pensé que ce qui s’est passé, lorsque la pénalité a été modifiée, n’était pas correct », a déclaré Puig sur crash.net.
« Nous l’avons toujours dit : la sanction, dans les termes qui ont été imposés, était limpide. Mais le changement, publié plus tard, n’était pas une clarification mais un changement radical de la peine et de sa portée. C’est précisément ce que la Cour d’appel a confirmé dans son jugement ». Et il fait cette précision en guise de conclusion : « je me souviens quand c’est arrivé, j’ai parlé à Jorge Viegas, le président de la FIM. J’ai expliqué notre point de vue. Pour une raison quelconque, je ne sais pas, il ne pouvait pas le comprendre. Et nous avons gagné en appel ».