Andrea Iannone reste suspendu par la FIM dans le cadre de son affaire de dopage. Une mise à l’écart prolongée qui serait un mal pour un bien en raison de cette expertise capillaire à étudier qui repousse de dix jours, au moins, la décision des juges qui ont à se prononcer sur son sort. Reste que même si les augures semblent favorables, la conjoncture n’arrange pas vraiment l’usine Aprilia qui sait maintenant officiellement qu’elle devra se passer de son pilote pour les prochains tests de Sepang…
La première décision des juges pour ce qui est du cas de dopage d’Andrea Iannone a donc été de ne rien décider. Ce qui est logique au vu d’un nouvel élément de preuve qui doit être examiné. Le verdict est donc repoussé. Il se passera encore au moins deux semaines avant de savoir quel sera le sort du champion de Vasto, qui est donc toujours suspendu et contraint de sauter les tests de Sepang prévus du 7 au 9 février sur le circuit malaisien.
Massimo Rivola a commenté pour Aprilia : « nous allons nous réorganiser parce que nous ne pouvons pas utiliser notre pilote pour tester la nouvelle moto, qui semble bien née. Je fais confiance en un délai rapide et je souhaite uniquement que les données et les tests, négatifs, produits par la défense, soient analysés de manière scientifique », a déclaré l’Italien.
Après 4 heures d’audience, l’avocat de Iannone a déclaré : « nous avons été surpris car le représentant de la FIM à l’audience a déclaré qu’il est certain que Iannone n’avait pas pris le produit dopant pour améliorer ses performances sportives, mais pour la mode ou la musculation, montrant également une photo du pilote faisant de la publicité en sous-vêtements ». A suivre…