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Johann Zarco a une manière bien à lui de célébrer une victoire et elle est à la fois une démonstration de maitrise de soi et de puissance. Il s’agit du fameux saut périlleux que l’anglicisme « backflip » identifie aujourd’hui au mieux. Cela étant dit, il y a longtemps que l’on n’a pas vu le Français accomplir cette figure, et les années passent. Si bien qu’il se pose cette question à l’aube de la saison 2023 : s’il concrétise enfin en MotoGP, sera-t-il capable, à 32 ans, d’accomplir la cabriole ?

Une vraie question car dans un entretien accordé à motorsport-total, il s’interroge réellement sur le cas de figure : « jusqu’à présent, ils ont toujours bien fonctionné, mais c’était il y a longtemps. Je ne peux pas promettre de faire un backflip, si je gagne à nouveau », dit le double Champion du Monde de Moto2 dont le dernier spectacle du genre remonte tout de même à la finale de la saison 2016, à Valence, sur le podium. Depuis, il est en MotoGP et plus rien. Six années de disette, ça rouille les automatismes et ça fait perdre les repères… « D’autant plus je ne me suis jamais entrainé à les faire dans la combinaison en cuir par superstition. C’était juste toujours spontané ».

Johann Zarco

Johann Zarco : « je me souviens avoir vu une caméra de télévision et j’ai pris la décision de faire un saut périlleux« 

Mais à quand remonte la première démonstration devenue ensuite une marque de fabrique ? « J’ai fait mon premier backflip au Mugello en 2007. C’était ma première victoire en Rookies Cup », se souvient le désormais pilote Pramac Ducati. « La piste était presque vide parce que la course avait lieu un samedi soir et qu’il pleuvait. Mais je me souviens avoir vu une caméra de télévision et à ce moment-là j’ai pris la décision de faire un saut périlleux. C’était le début ».

« Je ne me suis jamais entraîné directement pour ça », termine Johann Zarco. « A cette époque, je sautais constamment quelque part avec un groupe d’amis à la maison, du bord de la piscine. J’ai donc fait beaucoup de backflips. Pour être honnête, ça n’a jamais été prévu de le faire en combinaison de cuir ». Et même le casque. Ce serait quand même bien de nous rafraichir la mémoire sur cette galipette en 2023. Sinon, on se contentera d’un chant de la Marseillaise dont il a le secret.

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