TrackHouse Racing se trouve à un carrefour alors que les contrats de ses actuels pilotes, Miguel Oliveira et Raul Fernandez, approchent de leur fin. L’équipe envisage également le potentiel recrutement de son compatriote Joe Roberts, actuellement en lice pour le titre de Championnat du Monde Moto2, en vue de la saison 2025. Davide Brivio, le manager de l’équipe, a partagé ses réflexions sur le marché des pilotes, indiquant que les décisions des équipes d’usine joueront un rôle clé dans leur stratégie de recrutement.
« Le marché des pilotes est assez stagnant en ce moment. Tout le monde attend de voir les mouvements des équipes d’usine, particulièrement Ducati, car leurs décisions vont provoquer une réaction en chaîne », explique Brivio lors d’une interview avec la chaîne officielle du MotoGP. « Une fois que Ducati aura fait son choix, cela libérera des pilotes qui chercheront alors des places disponibles ailleurs, influençant ainsi les décisions des autres équipes. » On parle donc ici de Jorge Martin, Marc Marquez et Enea Bastianini.
Davide Brivio, TrackHouse : « tout le monde parle à tout le monde mais pour l’instant, rien ne se concrétise »
Brivio souligne que l’équipe doit également tenir compte des souhaits de ses pilotes actuels, Oliveira et Fernandez, concernant leur avenir. « Nous devons évaluer leur performance et comprendre leurs aspirations pour 2025. Vont-ils vouloir continuer avec nous ? Sont-ils satisfaits ? Ce sont des questions importantes à résoudre », ajoute-t-il.
En parlant de Joe Roberts, Brivio reconnaît son potentiel mais reste prudent quant à l’engagement immédiat. « Joe est certainement un candidat sérieux pour nous, mais nous devons attendre de voir comment la situation évolue avec les autres équipes avant de prendre une décision définitive. »
Pour l’instant, TrackHouse Racing reste dans une position d’attente, prête à agir une fois que les pièces du puzzle du marché des pilotes commenceront à se mettre en place. « Ces prochains mois seront cruciaux, tout le monde parle à tout le monde mais pour l’instant, rien ne se concrétise. Nous observons et attendons le bon moment pour agir », conclut Brivio.
