Puisque Luca Marini a été tenu de ne rien dire et, que, du côté de chez Honda, c’est l’omerta, on ne sait toujours pas officiellement qui sera le nouvel équipier de Joan Mir dans le box officiel Repsol. Ceci, alors que le premier test de l’intersaison 2024 aura lieu mardi prochain sur le même tracé de Valence qui accueille ce week-end la finale du championnat … Ce MotoGP est devenu décidément bien étrange, ce que ne contredit pas le Champion du Monde 2020 avec une Suzuki. Mais il rassure aussi …
Joan Mir ne peut que le constater : « c’est une situation exceptionnelle : officiellement, nous ne savons pas qui remplacera Marc Marquez. Mais d’un autre côté, je pense que nous savons tous qui ce sera ou qui a toutes les chances pour le devenir » dit-il en ajoutant : « c’est étrange, c’est une année très extraordinaire. Plus que pour moi, pour celui qui vient. Il descendra d’une moto, montera sur une autre et ce n’est pas encore public ».
Il précise aussi : « je ne m’inquiète pas parce que ça ne change pas ma vie. Ce qui m’inquiète, c’est de savoir si mardi j’aurai quelque chose qui m’aidera vraiment dans mon avenir et si je pourrai rouler plus naturellement et profiter de la moto. Ce qui m’inquiète le moins, c’est mon partenaire ».
Joan Mir : « je ne pense pas que Honda aurait décidé de faire une moto 2024 sans écouter nos commentaires, cela n’aurait aucun sens »
Car tout de même, le vrai problème de Honda, c’est sa moto, et c’est d’ailleurs à cause de ça que Marc Marquez s’est échappé en direction de Gresini pour une Ducati … « Il est clair qu’ici, en ce moment, je me changerais pour ces deux personnes que sont Martin et Bagnaia qui peuvent aspirer au titre » mentionne Joan Mir sur motosan. « Chaque commentaire que nous avons fait à Honda au cours de la saison a été « précis ». Manque d’accélération dans les virages, faire évoluer la moto en général, rendre la moto plus étroite et plus moderne en termes d’évolution. Voyons ce qu’ils apportent ».
« Je sais qu’ils testent des choses en termes de nouveau moteur, de nouveau châssis. Voyons quelle nouvelle moto ils apporteront, ils n’ont pas encore voulu me le dire. Je ne sais pas s’ils apporteront le nouveau moteur comme premier prototype, je l’espère. Et à partir de là, pouvoir travailler. Si je n’obtiens pas de résultats ce week-end, mais que je repars heureux mardi, venir à Valence aura été un succès » assure Joan Mir qui termine avec cet espoir : « je ne pense pas qu’ils auraient décidé de faire une moto sans écouter nos commentaires, cela n’aurait aucun sens ».