A l’instar de que nous raconte Alex Rins, dans les coulisses de ce Grand Prix des Pays-Bas à Assen, les managers continuent de travailler sans relâche pour placer leur pilote au sein d’une écurie qui leur permettra de poursuivre la carrière en 2023 et au-delà. Sur ce plan, l’Espagnol semble avoir bien avancé sur le dossier, vendant presque la mèche avant une annonce officielle qui ne devrait plus tarder…
Alex Rins est moins capé que son actuel équipier Joan Mir, tout de même Champion du Monde 2020 de MotoGP, et pourtant, il semble plus serein que lui sur ce que sera sa vie d’après un team Suzuki qui fermera boutique à la fin de cette saison. Il l’est à tel point qu’il fait de son arrivée dans les rangs de LCR Honda en lieu et place d’Alex Marquez un secret de polichinelle… Il commence : « il y a des petites choses et rien n’est fermé, mais il est vrai que nous discutons avec LCR et que nous avons parlé avec Gresini », a déclaré le pilote Suzuki, qui est confiant de pouvoir annoncer quelque chose « à la fin de la course ou la semaine prochaine ».
Alex Rins : « nous avons parlé avec LCR car ils ne nous ont pas donné la possibilité de parler à Repsol Honda«
Si son accord avec HRC est conclu, Rins assure que « les conditions au niveau matériel seront les mêmes » en ce qui concerne la moto que Mir qui pilotera donc chez Repsol Honda si l’on suit son raisonnement : « le matériel sera le même, nous avons parlé avec LCR car ils ne nous ont pas donné la possibilité de parler à Repsol Honda, mais porter les couleurs de Repsol Honda ne m’aurait pas déplu ».
Pour Rins, avoir concouru dans l’équipe officielle du HRC aurait été une belle façon de boucler la boucle entamée il y a près d’une décennie maintenant : « j’étais avec eux en 2013 et 2014 et j’aurais été ravi d’avoir au moins la chance, mais pour finir, les deux options que nous avons sont bonnes. Elles ont toutes été bonnes. Parmi les options que nous avons, toutes se sont très bien adaptées à ce que je veux, l’une plus que l’autre, mais nous verrons comment ça se passe ».
Que ce soit chez Gresini -où ils lui proposent une Ducati 2022, une idée que Rins n’aime pas trop- ou au sein de l’équipe LCR, le natif de Barcelone considère que passer d’une équipe officielle à un satellite « sera un grand défi« , et encore plus avec un moteur V4 : « depuis que je suis en MotoGP je suis chez Suzuki et ça va être un gros changement de passer au moteur V4, mais on est prêt et on n’a pas peur », a conclu Rins.