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Alex Rins

Avec ce retour du MotoGP en Europe, la saison va prendre un tournant et le marché des transferts de la vigueur, une dernière conjoncture qu’observe Alex Rins. Sur ce plan, c’est Fabio Quartararo qui impose son tempo et l’idée qu’il soit séduit par le projet Suzuki, dont la GSX-RR a, comme la Yamaha, un moteur quatre cylindres en ligne, fait son chemin. Une alerte qui vaut aussi pour Joan Mir mais ce dernier est un Champion du Monde 2020. Interrogé sur le sujet à Portimao, Alex Rins a répondu…

Fabio Quartararo chez Suzuki en 2023 et au-delà est une idée qui fait son chemin et qui commence à dépasser la perspective d’un avenir aux couleurs Repsol Honda pour le Français. Cette tendance est définie par Danilo Petrucci qui s’est ainsi exprimé sur GPOne : « à mon avis, il pourrait aller chez Suzuki, il a souvent fait l’éloge de cette moto, il lui a fait plusieurs compliments. Là-bas, ils se soucient beaucoup du côté humain des choses. Rins est à surveiller pour le championnat du monde, c’est difficile de le renvoyer. Lui ou Mir, ils s’en sortent pas mal. Si j’étais en Suzuki, j’aurais des maux de tête ». Et Petrux ajoute : « je ne pense pas que Fabio aille chez Honda, car de l’autre côté du box il y a Marc Marquez qui est sur cette moto depuis plusieurs années. Je pense en tout cas que Yamaha voudra le garder ». Et il avance ce scénario en guise de conclusion : « peut-être qu’il pourrait y avoir l’échange d’un pilote entre Suzuki et Yamaha ».

Suzuki a exprimé le désir de continuer avec Rins en MotoGP pour 2023

Alex Rins : « je suis plus calme et je peux mieux piloter« 

Alex Rins reste vigilant sur le sujet qu’il aborde avec la sérénité des bons résultats rapportés lors des quatre premières courses, qui lui permettent de pointer second au classement général provisoire. A Portimao, il a commenté : « nous n’avons même pas commencé à parler pour les prochaines années », a déclaré le pilote en ce qui concerne les relations en cours avec son employeur. Mais il se dit très calme et la raison est rapidement expliquée. « Ce qui me calme, c’est le fait que Livio Suppo et les Japonais m’ont déjà dit qu’ils voulaient continuer avec moi ».

« Alors je suis plus calme et je peux mieux piloter, c’est différent par rapport à n’avoir rien pour les années suivantes. Mais mon manager commencera à en parler dans les prochaines courses pour les prochaines années » dit-il avant de conclure : « je suis vraiment heureux de faire partie de cette histoire ». Un message à prendre en compte, tant pour Fabio Quartararo que pour Joan Mir.

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