C’est une rumeur qui concerne Maverick Viñales et qui nous vient d’Espagne. Elle enfle d’autant plus qu’elle repose sur quelques indices à prendre en considération. De quoi s’agit-il ? D’abord du fait que Viñales et Yamaha ne vieilliront pas ensemble. Le couple ne devrait pas survivre à cette énigmatique saison 2021 et on travaille donc à une rupture prématurée d’un contrat qui devait aller jusqu’en 2022. Ensuite, l’Espagnol devrait trouver refuge chez Aprilia. Mais le constructeur de Noale, au budget modeste au regard des sommes investies par les cinq autres constructeurs engagés en MotoGP, peut-il s’offrir un pilote dont le salaire annuel en millions d’euros est à deux chiffres ?
Entre Maverick Viñales et Yamaha, on en serait à la fin de l’histoire. Le premier indice de la crise est venu d’Allemagne avec ce ressenti d’irrespect mentionné par l’Espagnol au sujet de son environnement professionnel. Au Sachsenring, il n’a jamais décollé de la place de dernier et le voilà à Assen en pole position après avoir dominé les essais libres. Le tout avec un discours insistant sur son incompréhension à en être arrivé là puisqu’il n’aurait rien de fait de plus qu’il y a une semaine pour ça…
Dans les faits, à Assen, Maverick Viñales n’a pas assisté à son débriefing avec les médias vendredi. La raison invoquée avait été une longue réunion technique. Mais la vraie raison aurait été une réunion avec la direction de Yamaha afin de discuter de son avenir. Ou plus exactement de la sortie de son contrat fin 2021. Un accord signé en janvier 2020, et qui répondait à l’époque à une offre alléchante de Ducati. Il y aurait des pénalités prévues pour la résiliation anticipée que Viñales, selon les rumeurs, serait prêt à payer pour ne pas continuer à courir avec les couleurs Yamaha.
Viñales ferait avec Yamaha du Zarco avec KTM mais avec un plan B
En somme, Maverick Viñales en désamour avec Yamaha ferait du Johann Zarco chez KTM. Sauf qu’il aurait un plan B. Et ce dernier s’appelle Aprilia. La marque de Noale négocie actuellement avec Dovizioso pour le faire revenir en MotoGP et l’impliquer en tant que pilote titulaire dans son projet RS-GP. Ce genre de bruit est de nature à mettre la pagaille dans ces démarches si bien que le constructeur de Noale a catégoriquement démenti l’existence d’une signature avec Viñales. Cependant, elle ne se prononce pas sur l’existence ou non d’une négociation avec le pilote…
Un pilote habitué à un fort salaire dont on se demande comment Aprilia pourrait l’honorer au vu de qu’il a montré de sa gestion du projet RS-GP. Reste cette volonté de départ de Viñales. Chez Yamaha, on verrait ainsi en 2021 Viñales et Rossi quitter les lieux, soit les pilotes officiels jusqu’en 2020. Fabio Quartararo serait plus que jamais le patron dans le box officiel d’Iwata qui n’aurait plus qu’à se mettre d’accord avec Petronas pour faire monter Franco Morbidelli.
Mais ensuite, qui chez les Malaisiens ? Leur filière n’est pas prête à assumer une telle relève. On voit mal Vierge et Dixon promus. Toprak Razgatlioglu est en lice, mais il lui faudra du temps pour se faire à la M1. Du coup, aura-t-on droit à un nouveau raid sur Raul Fernandez que KTM a un peu plus verrouillé dans son camp ? Et que penser d’un Joan Mir de plus en plus critique à l’égard de Suzuki ? Sans parler des actuels pilotes Tech3 dont un restera sur le carreau à la fin de la saison…