D’après certains, et non des moindres, à l’instar de Giacomo Agostini, la popularité de Valentino Rossi serait en baisse. La faute à une disette de victoires qui éroderait l’intérêt porté au Doctor qui reste cependant toujours un personnage incontournable dans le paddock. Car Vale n’existe pas seulement au travers du pilote qui a remporté neuf titres mondiaux. Il est aussi dans le paysage avec une aventure Sky VR46 qui est le prolongement de l’élevage de champion effectué au sein de l’académie basée au ranch de Tavullia. Et Rossi le dit : en 2020, il suivra du muret chacune de ses ouailles à chacun des Grands Prix…
La carrière de Valentino Rossi dure plus que l’âge de Fabio Quartararo. C’est dire le monument qu’il représente. A maintenant plus de 40 ans, il ne démérite pas, loin de là, cependant, victoire, et même podium se font rares. Qu’importe, d’autres les récoltent grâce à lui, qui a réuni des talents sous l’auvent Sky Racing Team VR46. Une structure qui a déjà six saisons à son actif et qui méritait bien que son parcours soit conté dans un livre intitulé « Racing years ».
Dans cet ouvrage, Vale mentionne : « je repense souvent au moment où nous avons commencé… L’excitation des débuts au Qatar, les premiers podiums, la première victoire, l’équipe qui a pris forme année après année. Mais les moments que je préfère, sont ceux qui restent à venir. » On rappellera que tout a commencé en 2014 avec Romano Fenati en Moto3, puis s’est enrichi en 2017 du Moto2 avec à la clé le titre en 2018 en compagnie de Pecco Bagnaia.
Du sérail a aussi émergé Franco Morbidelli, mais sous d’autres couleurs, tandis qu’il y a aussi des défections, comme Bulega, Foggia et Baldassarri qui ont décidé de bifurquer : « certains de nos enfants ont grandi, aujourd’hui ils marchent sans aide, mais l’affection et le respect qui les lient à cette famille sont quelque chose de spécial » assure l’officiel Yamaha qui décidera de son avenir dans cette année 2020.
Ce qui est certain c’est que, sans Rossi, la relève italienne ‘en serait pas là où elle en est : « Sepang 2018 fut l’un des moments les plus importants de ma vie, pas seulement sportive », a admis Valentino Rossi qui vu lors de ce Grand Prix de Malaisie son frère Marini remporter sa première victoire et son équipier Bagnaia ceindre la couronne. Des instants qu’il ne demande qu’à revivre si bien qu’il annonce pour 2020 : « chaque dimanche je serai au muret des stands pour partager ces émotions et cette passion avec eux. »