Jonas Folger revient donc aux affaires après avoir connu une période de « burn-out » dont il s’est apparemment sauvé. La moto au plus haut niveau sera son quotidien, mais à dose homéopathique puisque le voilà fer de lance d’une nouvelle structure de développement Yamaha basée en Europe. Une mission on ne peut plus stratégique et exigée des pilotes officiels. Rossi et Viñales l’ont réclamé et ils ont eu gain de cause. Une aubaine pour l’Allemand qui pourrait même faire des Grands Prix. Dont un en particulier…
Jonas Folger a renoué avec le MotoGP en général et la M1 en particulier. Les retrouvailles ont eu lieu à Valence et même s’il y a eu une chute en fin de test, tout s’est relativement ben passé : « pour être franc, ces essais étaient plus pour moi que pour la moto. Il s’agissait de comprendre la moto. On continuera le travail à Sepang » a commenté l’ancien pilote Tech3 Yamaha.
Rendez-vous donc en février prochain, ce qui lui laissera le temps de se remettre d’une blessure à la clavicule, qu’il a fallu opérer après un accident de motocross. Mais 2019 pourrait aussi se conjuguer avec des Grands Prix : « il y a effectivement des chances » assure Jonas sur crash.net. « On en parle. Mais la priorité reste les essais. On verra à ces occasions si je suis assez rapide ».
L’idée serait de retrouver un Sachsenring où il avait été étincelant en 2017, lors d’un Grand Prix d’Allemagne qu’il a bien failli gagner face à Marc Marquez : « s’il y a une telle opportunité, je la prendrai, ça ne fait pas de doute. Cependant, ma mission est de développer la moto pour les deux pilotes officiels. C’est la priorité ».
Sur l’état de son travail actuel, il précise : « on a testé différents réglages électroniques. On essaie de mettre au point un moteur plus doux. Il faut un comportement différent dès l’ouverture des gaz. En ce qui me concerne, je vais bien. Je me suis un peu ressenti des bras après les deux jours à Valence, mais c’est normal. Le corps va se réadapter. Je suis très heureux de faire partie de ce nouveau projet. Yamaha et moi faisons ce que nous aimons le plus : faire rouler une MotoGP. Je m’en réjouis ».