Ce n’est pas un secret. Sam Lowes est plus que sur la sellette chez une usine Aprilia qui négocie avec d’autres pilotes pour le remplacer. Alors qu’il débute seulement en MotoGP, et sur une RS-GP, celui qui faisait figure d’espoir pour Noale est passé à l’erreur de casting en à peine une demi-saison. Son sort semblait scellé, sauf qu’Aprilia a manqué ses deux cibles privilégiées qui devaient prendre place aux côtés d’Aleix Espargaró. De fait, il est maintenant urgent d’attendre pour le directeur sportif Romano Albesiano.
Aprilia croyait beaucoup en Danilo Petrucci et lui aurait même une offre très intéressante pour le sortir du giron Ducati. Mais Petrux n’a finalement pas voulu changer de crèmerie. Plus étonnant, la marque de Noale est allée rechercher un Álvaro Bautista qui était pourtant dans son équipe l’an passé. Mais là aussi, la fin de non-recevoir a prévalu. Un « non » plus vexant que le premier car l’Espagnol a tout de même privilégié le statut de pilote satellite promis à une Desmosedici passée d’un an à un costume officiel.
La crédibilité d’Aprilia a donc été ici écornée. Ces deux priorités manquées font cependant un heureux : Sam Lowes. Certes, il peut encore s’inquiéter de ce que décidera Jack Miller sur son avenir. Si l’Australien débarque chez Pramac Ducati, Scott Redding ira frapper à la porte d’Aprilia. Qui le prendra. Ou pas. Car Redding n’était pas sur la liste d’Albesiano.
Sinon ? Sam Lowes aura sauvé sa tête. Jusqu’à la fin 2018, où pas mal de contrats, et non des moindres arriveront à échéance. Des gros gibiers qu’il faudra attirer.