2017 commence tout juste mais 2018 n’est déjà plus si loin. On prépare donc la suite dès maintenant, confirmant ainsi un MotoGP en mouvement perpétuel. Avec un Franco Morbidelli vainqueur des trois premiers Grands Prix en Moto2, il faut prendre date dès maintenant pour ne pas laisser filer le bon filon. De fait, et avant le Grand Prix d’Espagne du week-end prochain, celui qui l’emploie en Moto2 fait savoir qu’il sera en 2018 sur une de ses deux MotoGP. Enfin, si tout ça se finit avec une couronne sur la tête de l’Italien.
Il plait à Valentino Rossi qui le forme dans son ranch et il est regardé de près par Lucio Cecchinello qui veut convaincre Honda de l’aider pour une seconde moto. La côte de Franco Morbidelli ne cesse ainsi de grimper mais Michaël Bartholemy tient à faire savoir que, pour l’instant, c’est bien lui qui l’a sous contrat.
Une situation qui offre de belles perspectives d’avenir. A condition d’un titre acquis en Moto2 : « s’il gagne le championnat cette année alors il aura sa place sur une MotoGP chez nous l’an prochain » assure le Belge sur crash.net. « Lorsque nous avons signé le contrat avec Franco, les choses ont été claires : deux ans en Moto2 et deux ans en MotoGP. La seule chose qui peut faire changer les choses, c’est une proposition de pilote officiel sur une moto d’usine ».
Une précision qui rappelle la leçon d’un Jack Miller qui, de son côté, arrive au terme de son aventure contractuel de trois ans comme officiel Honda. La suite pour l’Australien n’est pas encore claire et s’il devait être libéré par le HRC, alors le team Marc VDS entrerait en négociation avec lui, comme avec d’autres pilotes. Mais pas avant.
Une chose semble cependant acquise dans le clan du Marc VDS : le sort de Tito Rabat paraît scellé, qu’il arrive à faire de bons résultats, ou non.