Le tableau de bord d‘une moto de Grand Prix ne sert pas seulement à renseigner son pilote sur l’état de forme mécanique ou le régime électronique du fier destrier. C’est aussi devenu un espace de communication entre le même pilote et son écurie, qui peut lui envoyer des messages. On a eu confirmation cette année, et avec un Jorge Lorenzo pilote officiel Ducati, que ces derniers n’étaient pas seulement des conseils techniques, mais aussi des consignes. Enfin, des suggestions… Sur lesquelles s’est penchée la dernière réunion de la Commission des Grands Prix…
Mine de rien, la fin de saison 2017 en MotoGP a établi une jurisprudence en ce qui concerne les consignes de course partagées entre le pilote et son écurie. La volonté de l’un et l’ambition de l’autre peuvent parfois diverger. Or, c’est celui qui paie l’orchestre qui choisit la musique. L’intérêt général de l’équipe doit donc prévaloir et celui qui est derrière le guidon s’y conformer.
Dans la réalité, on a vu que ce n’était pas si simple avec un « Mapping 8 » qui restera dans l’histoire comme le message le plus incompris par un pilote… Une situation qu’a tenu à clarifier la Commission des Grands Prix. Dans sa dernière réunion de l’année, celle-ci a précisé qu’en 2018, les teams auront toujours la possibilité d’envoyer des messages sur le tableau de bord du pilote en utilisant le même système déjà mis en place par les messages de la Direction de Course.
Cependant, un règlement a été adopté afin de s’assurer que les teams utilisent ce système conformément aux protocoles de chronométrage de Dorna. La principale exigence est que tout message envoyé au tableau de bord du pilote doit être intégralement reçu par le chronométrage de Dorna ainsi qu’à la télévision. On continuera donc à tout savoir !