Les choses se précisent pour la fin du marché des transferts en MotoGP. Avec une certitude qui pointe : chez Avintia, la saison 2018 promet d’être une belle opération commerciale avec le remplacement du duo actuel de pilotes par une nouvelle paire payante. Tito Rabat est déjà dans les murs depuis Misano. Pour la seconde moto, la Belgique est suspendue au sort d’un Xavier Simeon qui pourra peut-être faire oublier le Sam Lowes de cette année comme le pire débutant de l’histoire de la catégorie. Ce dernier ira en Moto2. Et il pourrait bien y retrouver un certain Hector Barberá.
Hector Barberá a passé le cap de la trentaine, il a été du peloton de la 250cc de 2005 à 2009 et, depuis, il évolue en catégorie reine. Avec un certain succès jusqu’à cette saison, puisque l’Espagnol a eu la confiance de l’usine Ducati l’an dernier pour remplacer Andrea Iannone au Motegi et à Phillip Island. Il avait alors découvert une GP16 qui ne lui convenait pas du tout, puisqu’il avait chuté durant ces deux piges. La même moto, sans ailerons, qu’on lui a confiée en 2017. Et il n’y a pas eu de miracle.
En manque de confiance, il n’a pu inscrire qu’un seul top 10 depuis l’entame de cette campagne. Grandeur et décadence, un an après avoir porté le cuir officiel de Borgo Panigale, le voici à se convaincre d’un avenir en Moto2 en 2018 : « je vais aller en Moto2. Je suis resté en MotoGP pendant sept ans. C’est dur de vouloir jouer devant avec une Ducati car c’est une moto qui n’est pas du tout facile. Maintenant, je veux gagner à nouveau. Et le Moto2 offre plus d’opportunités pour ça car tout le monde a la même machine et c’est le pilote qui fait la différence ».
Barberá est de fait attendu chez Pons, équipe qui vient de perdre Fabio Quartararo qui a pris l’initiative de rester maître de son destin en signant pour SpeedUp. Et l’équipier de Barbera un certain Loris Baz ? Un retour en Superbike serait la piste la plus probable.