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Sahara

Sixième au Grand Prix du Qatar, quatrième au Grand Prix de Doha, Álex Rins avait bien commencé l’année, avant que le Portugal ne marque le début d’une déjà longue série de chutes en course.

Le pilote Suzuki a incontestablement du talent, mais avec 7 chutes depuis le début de la saison MotoGP 2021, dont quatre d’affilée en course, il égale le triste record détenu conjointement par Alex Márquez et les deux frères Espargaró.

Aujourd’hui, le Barcelonais ne figure qu’à la 13e place du championnat, avec 23 points, alors que de l’autre côté du box on en totalise 65, à la cinquième place du classement général. Une situation délicate qui le met en porte-à-faux au sein même du team Suzuki Ecstar où son jeune coéquipier n’a pas mis bien longtemps avant d’obtenir le titre de champion du monde.

Au moment où, à part pour Jack Miller sur lequel les deux pilotes Suzuki ont d’ailleurs perdu du temps en course, Barcelone fait figure de première pierre dans la reconduction des contrats pour la période 2022–2023, cela tombe mal…

 

 

Álex Rins : « Il est difficile de dire ce qui s’est passé aujourd’hui, car je roulais bien derrière Joan, je conservais une bonne place et je faisais des dépassements. Pendant la course, je me sentais plutôt bien avec la moto, mais pas tout à fait avec le même feeling que pendant les essais. J’avais un peu de mal avec l’avant de la moto, et nous devons analyser ce qui s’est passé parce que je n’arrive pas à le comprendre. Cela fait maintenant quatre abandons d’affilée pour moi, et ce n’est pas normal, donc nous devons trouver ce qui se passe, ce qui m’a fait perdre l’avant et chuter. Heureusement, je vais bien physiquement, mais je suis évidemment très déçu. Ce weekend a été très dur pour tout le monde, et mes pensées vont à la famille et aux amis de Jason Dupasquier. Maintenant, nous avons besoin de temps pour nous reconcentrer avant Barcelone le week-end prochain. »

Pensez-vous avoir commis une erreur ?

« Nous n’avons pas encore regardé les données pour analyser la chute. Personnellement, je pense que je n’ai rien fait de mal, mais attendons l’analyse. »

En qualification, quel est le principal problème ?

« Je ne peux rien dire au sujet de la qualification d’hier car nous n’avons pas pu la mener à bien. J’ai rencontré un problème, mécanique ou électronique, sur la moto, donc je n’ai pas pu terminer ma qualification. »

Avez-vous vu ce qui s’est passé entre Zarco et Bastianini, et qu’en pensez-vous ?

« Je n’ai pas vu ce qui s’est passé car je suis arrivé sur la grille avant, après le tour de chauffe. Mais d’après ce qu’ils m’ont dit, peut-être qu’il y a eu un problème parce que l’un a freiné fort et l’autre est rentré en contact. Ce n’est pas facile car d’habitude nous freinons fort avant d’arriver sur la grille afin de chauffer les disques en carbone. Nous devons faire ça car sinon, nous n’avons peut-être pas le plein potentiel de freinage à l’avant dans le premier virage. C’est parfois risqué mais je n’ai pas d’opinion à ce sujet. »

Après la très mauvaise nouvelle d’aujourd’hui, comment procédez-vous pour vous concentrer avant la course ?

« Ce n’est pas facile. Ce n’est pas facile. Quand j’étais sur la grille avec tous les garçons, tous les pilotes, pour la minute de silence, je ne pouvais pas croire que Jason nous avait quittés. Quand ces choses arrivent, c’est dur et vous voyez que le sport que nous faisons est dangereux. Il ne s’agit pas seulement d’ouvrir les gaz avec la main. Et oui, vous essayez d’oublier, vous essayez de courir pour lui, mais bien sûr ce n’est pas facile quand un collègue décède. »

 

Classement du Grand Prix d’Italie MotoGP au Mugello :

Crédit classement : MotoGP.com

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