Tony Arbolino n’est pas encore majeur et il a timidement commencé sa carrière internationale en Grand Prix catégorie Moto3 en 2017. Pas de quoi s’émouvoir puisque, en dix-huit rendez-vous, il n’a marqué que deux malheureux points au guidon d’une Honda qui était tout de même la machine à battre. Cette année, il remet le couvert, mais dans une autre écurie. Apparemment une éclosion puisque lors des tests à Jerez, il a dominé son sujet et ses concurrents, étonnant même jusque dans ses rangs !
Mirko Cecchini le patron du team Marinelli Snipers n’en est toujours par revenu. Successeur de Romano Fenati sur la Honda, le nouveau venu a fait plus que prendre ses marques. Il s’est montré à Jerez plus rapide de 0.132 seconde qu’un Enea Bastianini qui a intégré en 2018 le team Leopard pour rafler le titre mondial.
Sur cet exploit, Mirko Cecchini a commenté : « c’était presque trop facile. Il a très bien travaillé à Jerez. Il a piloté seul pour trouver les bons réglages. Lors du dernier jour, il est parti à la chasse au chrono et il s’est montré rapide. C’était trop facile. On verra ce qu’il donnera lorsqu’il aura la pression d’un meeting sur les épaules. Les tests, c’est facile, car vous avez tout le temps qu’il vous faut et il n’y a pas d’enjeu. Mais ça s’est vraiment bien passé ».
Tony Arbolino a tout juste quatre ans quand il débute la minimoto. En 2009, il intègre le Championnat d’Italie et y décroche de bons résultats. Cinq ans plus tard, l’Italien s’associe alors avec le SIC58 Racing Team, formé par le père du défunt Marco Simoncelli. En 2015 et 2016, il dispute le FIM CEV Repsol au sein de cette structure et termine sa deuxième saison à la neuvième place. 2017 marque son arrivée en Championnat du Monde Moto3 et celle du SIC58 Squadra Corse. Auteur de deux points, Tony Arbolino sera l’unique représentant du team Marinelli Rivacold Snipers en 2018.