Le pilote de la SIC 58 Squadra Corse est revenu sur son éventuel changement de catégorie et sur le MotoGP, qu’il aimerait atteindre d’ici quelques années.
Poleman lors du premier Grand Prix de la saison, Tatsuki Suzuki a montré depuis un an qu’il fallait désormais compter avec lui en Moto3 et n’a fait que le confirmer au Qatar. Epaulé par Paolo Simoncelli à qui il doit d’être devenu « un pilote professionnel » selon ses dires, le Japonais peut à présent envisager de faire évoluer sa carrière, même si cela prendra un peu plus de temps que prévu en raison de la crise sanitaire actuelle.
« L’objectif était de passer en Moto2 en 2021 mais avec cette pause ça complique les choses », a-t-il déclaré au site italien GPOne. « L’idée de changer de catégorie me plaît et me motive encore plus. Du point de vue technique je pense m’en sortir mais je sais que je vais devoir travailler au niveau du physique. »
Après la catégorie intermédiaire, le but de tout pilote est évidemment d’arriver en MotoGP et Suzuki a forcément une idée très précise du team dans lequel il voudrait arriver : « J’aimerais arriver chez Suzuki, vous savez, Suzuki chez Honda ça ne fonctionnerait pas [par rapport à son nom, ndlr]. Blague à part, la Suzuki est une moto qui roule vraiment fort et qui a montré être une moto qui gagne et qui est rapide sur tous les circuits. On ne peut pas faire grand-chose sur la Honda, il y a Márquez et la moto est faite sur mesure pour lui. Ça serait beau de le battre avec une autre moto. J’espère arriver en MotoGP d’ici trois ou quatre ans. »
En attendant de pouvoir rivaliser avec les plus grands, Suzuki ne se fait pas trop d’illusions sur l’avenir de Marc Márquez, qu’il juge évident : « Je pense que Marc restera toujours chez Honda, ça ne l’intéresse pas de montrer qu’il peut gagner avec une autre moto. Actuellement le binôme Marquez-Honda est un binôme parfait et je pense qu’il gagnera cinq ans d’affilés et ensuite il se retirera. »
Mais à l’inverse de nombre de ses adversaires qui nomment toujours le pilote espagnol ainsi que Valentino Rossi comme leurs idoles, le Japonais a pour sa part des goûts plus anciens. « Mon idole, c’est Wayne Rainey, mais de façon générale j’aimais tous les pilotes de la 500cc de cette époque », a-t-il expliqué. « Wayne reste mon idole mais il y avait aussi Kenny Roberts et Kevin Schwantz. »