Pedro Acosta est identifié comme le phénomène de demain sur la base d’une toute première saison en Moto3 toujours en cours, mais il est vrai déjà enthousiasmante. Le nouveau venu mène les débats et fait montre d’une détermination et d’une maturité qui semblent être celles des grands. Il lui faut néanmoins encore maintenir ce rythme jusqu’au terme de cette campagne 2021 qui devrait être sa première et sa dernière dans la catégorie d’entrée des Grands Prix. Le Moto2 l’attend tandis que le MotoGP l’a pour cible. Et le jeune prodige espagnol maintient l’intérêt en jurant qu’il préfère les grosses…
Avant de faire ses valises pour Silverstone, qui sera le théâtre ce week-end du Grand Prix de Grande Bretagne, Pedro Acosta est passé sur Twitch avec Nico Abad. Dans cet entretien relayé par Motosan, on y trouve une mention qui ne peut qu’attirer l’attention des chasseurs de tête en MotoGP. L’Espagnol dit ainsi : « je pense que je ferai mieux sur les grosses motos car je m’entraîne depuis quatre ans avec une 600. Je teste maintenant une 1000 et je me sens à l’aise avec la moto. J’essaye de rouler avec ce qui se rapproche le plus du Moto2, qu’il n’y ait pas d’antipatinage ni d’antiwheelie… Je pense que ça m’est très utile, ça m’aidera beaucoup si je peux entrer en Moto2 ».
Pedro Acosta : « la moto parfaite n’existe pas »
Il ajoute : « je pense toujours que la grosse moto sera meilleure pour moi. Si j’arrive à passer du Moto2 au MotoGP, je pense que je serai prêt pour le MotoGP ». Le message est donc clair tandis que son abord de la course est tout autant limpide : « on ne touche pas beaucoup à la moto, car la moto parfaite n’existe pas. La première chose est que je dois m’améliorer, ensuite nous améliorerons la moto. C’est une moto de course, qui donne plus ou moins confiance en soi, mais c’est une moto ».
Pedro Acosta termine sur ce à quoi il pense en ce moment et là aussi, on fait dans la plus grande transparence : « il n’y a que deux choses qui m’excitent en ce moment, gagner à Silverstone et gagner à nouveau à Silverstone. Vous n’avez qu’à penser à ce qui se passera demain. Pourquoi vais-je être excité à l’idée d’aller en Moto2 l’année prochaine si je ne sais toujours pas si je vais gagner le championnat du monde ou non ? Je me concentre sur ce qui se passera demain et je verrai ce qui se passera le lendemain. »