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Pour la deuxième année en Mondial Moto3 de son équipe, la SIC58 Squadra Corse, Paolo Simoncelli a décidé de continuer avec Tatsuki Suzuki et de remplacer Tony Arbolino, parti chez Marinelli Snipers Team, par Niccolò Antonelli. Après un premier Grand Prix 2018 fort en émotions, Paolo s’est confié à motogp.com sur ses pilotes et les objectifs de cette année.


Un forfait sur blessure d’un côté, d’excellents résultats de l’autre, le Grand Prix du Qatar n’a pas été de tout repos pour la SIC58 Squadra Corse !

Tout d’abord, Tatsuki Suzuki s’est fracturé le poignet droit en chutant à la fin de la FP1, mettant un terme à son week-end. Un coup dur pour le pilote et pour l’équipe, mais Paolo Simoncelli reste positif : « C’est quelque chose qui peut arriver à tout moment et qu’on ne peut pas prévoir. La fracture est légère, il devrait être de retour pour l’Argentine. Nous l’espérons en tout cas. »

Heureusement, le team a pu compter sur Niccolò Antonelli qui a décroché la première pole position de l’équipe, et a terminé la course en quatrième position.

Si le pilote italien a rencontré beaucoup de difficultés l’an dernier au guidon de la KTM officielle, il semble être revenu à son plus haut niveau sur Honda et dans cette équipe, une chose qui n’étonne pas Simoncelli : « Antonelli a toujours été rapide. Je pense qu’il n’a juste pas trouvé la bonne équipe car, comme n’importe quel pilote, il a besoin d’être entouré de la meilleure des façons sinon il ne se donne pas à 100%. J’ai essayé de comprendre ses problèmes et de les résoudre. La première chose que je lui ai dit c’est de manger des tagliatelles et de prendre du dessert, car il était triste et tout mince. Je voulais qu’il retrouve le sourire. Nous y avons remédié et il a été vraiment super au Qatar. »

Avec un tel week-end, difficile de ne pas considérer Niccolò comme un éventuel prétendant au titre. Mais Paolo sait garder la tête froide : « Cela fait déjà trois ou quatre ans qu’on le voit comme un prétendant. Mais les courses sont étranges, difficiles et imprévisibles. Il vaut mieux ne pas faire de prévisions. Lorsque la roue tourne de façon positive, tout fonctionne, et à l’inverse lorsque les premiers problèmes arrivent, la spirale infernale commence. Pour gagner il faut que tout s’accorde à la perfection. Il reste, quoiqu’il arrive, un pilote rapide. »

Concernant la prochaine course en Argentine et les objectifs de la saison, le team manager reste également prudent mais motivé : « Je ne peux pas dire que nous ne sommes pas là pour gagner. Nous sommes évidemment là pour faire au mieux ! L’an dernier, Suzuki a réalisé son premier vrai résultat en Argentine (huitième, ndr). Cette année, avec à ses côtés un autre pilote rapide comme Antonelli, nous devrions réussir à faire de bonnes choses. Pour le reste de la saison, si nous commençons avec de bons résultats, tout sera plus facile. Les pilotes sont toujours plus rapides lorsqu’ils ont bien commencé l’année. »

Il faut dire que Paolo Simoncelli a l’expérience des Grands Prix, qu’il a côtoyés pendant des années avec son fils Marco. Il a su, peut-être mieux que personne, comment opérer rapidement un changement chez Antonelli : « Il a senti la confiance que nous lui avons accordée. Je pense, de plus, savoir comment me comporter avec les « enfants » car, même s’il a vingt-et-un ans, il reste un jeune garçon. Et puis le fait d’avoir été père d’un pilote m’aide beaucoup. »

Enfin, il a évoqué l’avenir avec la création d’une équipe dans les différentes catégories : « Dans l’immédiat, nous allons courir en MotoE™. Je souhaiterais aussi être en Moto2 car cela me plairait de démarrer du CEV et d’arriver en haut pour devenir un team important. Nous essayons et cherchons des moyens. Il faudra du temps mais l’objectif est celui-ci. »

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