C’est donc fait. Max Biaggi est maintenant le patron d’une écurie éponyme dont le but est de former la relève italienne en vue d’une participation en Grand Prix Moto3. Un Champion du Monde italien, un team, des jeunes… Cela ne vous rappelle rien ? Valentino Rossi bien sûr. Mais le parallèle s’arrête là. C’est même l’empereur romain qui le dit.
De l’autre côté des Alpes, on se frotte déjà les mains. Le duel entre Valentino Rossi et Max Biaggi va reprendre, mais par procuration cette fois. Les jeunes pousses de l’un vont s’affronter avec la relève de l’autre, au sein de deux teams arborant fièrement les couleurs des deux maisons. Cependant, la réalité n’est pas tout à fait celle-là.
Max Biaggi précise ainsi sur GPOne : « c’est différent. Valentino a mieux fait les choses et d’abord parce qu’il a commencé cette aventure avant moi. Et il n’a fait aucun faux départ. Mon projet est plus limité. On veut donner le maximum à deux pilotes, leur donner tout ce dont ils ont besoin pour être de grands pilotes professionnels ».
Entendez par là qu’on est loin de l’académie avec plusieurs élèves qui peuvent s’aguerrir dans un lieu dédié. On ne joue pas dans la même cour. Et puis Valentino Rossi, n’est pas retraité. Lui. « Je ne veux pas d’une école » poursuit le corsaire. « Notre ambition est d’aller au championnat du monde et garder une structure pour le championnat italien. Le schéma est de passer de l’Italie au Grand Prix ».
Et le sextuple titré y mettra de sa personne : « j’ai déjà commencé à participer aux tests avec mes pilotes et mon rôle a été et sera de parler avec eux, de faire la liaison avec les techniciens, de traduire leurs besoins. Je leur donnerai aussi des directions, je ferai des suggestions. Je veux leur faire bénéficier de mon expérience afin qu’ils fassent le moins d’erreurs possibles ».
On rappellera que les motos seront des Mahindra et que les pilotes sont Del Bianco et Baldini.
