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Le pilote du team Snipers est en première ligne pour mener les hostilités cette année et espère pouvoir ainsi changer de catégorie l’an prochain. Un parcours qu’il doit de base à la confiance accordée par Paolo Simoncelli, qui l’a fait grandir et arriver au niveau mondial.

Véritable favori pour le titre cette saison, Tony Arbolino n’a pas connu la course idéale au Qatar et n’a pas pu redresser la barre depuis, confinement oblige. Il se montre donc forcément très impatient de retrouver la piste, et aussi les avant-postes, afin de défendre à nouveau ses chances pour le titre, après l’avoir manqué l’an dernier.

« Enfin ça redémarre, on va s’amuser et je suis super motivé », a-t-il déclaré à GPOne. Même si les Grands Prix vont se dérouler à huit clos et dans une ambiance particulière avec un grand nombre de mesures et de gestes barrière, l’Italien ne s’en dit pas gêné : « Il y aura beaucoup de courses en Espagne, où les pilotes espagnols auront une motivation en plus mais ça n’est pas quelque chose qui me dérange. Nous devrons prendre des précautions du point de vue sanitaire, faire beaucoup de tests sérologiques et puis rester sur le circuit durant la semaine où deux courses se suivront. »

Il faut dire qu’avec sa 15e position au Qatar, Arbolino trépigne à l’idée de retrouver les premières places. Victime d’un coup de vent dans le dernier tour alors qu’il était en lutte dans le groupe de tête, il avait manqué de tomber et n’avait finalement marqué qu’un point. Il ne se fait cependant pas trop de soucis et sait qu’il retrouvera sa place lors de la reprise, tout comme ses adversaires.

« Au Qatar ça a été dommage, j’avais fait une excellente stratégie et terminer une course de cette façon n’est clairement pas satisfaisant », a-t-il expliqué. « Ça ne me va pas. Pour le reste de la saison, je suis motivé. Je ne pense pas que nous aurons de grosses surprises, ceux qui sont rapides seront rapides. Il y a beaucoup de noms pour le podium : Masiá, McPhee, Salac, Ogura et Rodrigo, et puis j’en ferai aussi partie. »

Le pilote italien a fait du chemin depuis son arrivée en championnat du monde en 2017 au sein du team de Paolo Simoncelli, qui l’épaulait depuis le CEV. Si le jeune pilote de l’époque a bien évolué depuis, il sait qu’il doit beaucoup à son premier mentor : « Après ma signature avec le team Snipers, Paolo l’a un peu mal vécu et nous nous sommes éloignés. A présent tout va bien et à chaque fois que je le vois on se fait une accolade. Je ne le remercierai jamais assez, c’est une belle personne et je leur devrai toujours beaucoup à lui et à sa famille. »

Après trois saisons en Moto3, dont une à jouer le titre, le numéro 14 espère que cette quatrième saison va lui permettre de monter en Moto2 l’an prochain, ce qui est son objectif principal : « J’aimerais monter dès 2021, je pense avoir passé tous les caps nécessaires et avoir eu la bonne progression. Actuellement nous cherchons une solution avec Pernat. Il sait ce que je veux, nous verrons comment se passera le marché vu que tout pourrait rester fermé. »

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