Le pilote du team SIC58 a répondu à des questions sur son compte Facebook et s’est ainsi exprimé sur la prolongation de la saison jusqu’en décembre, l’état de son épaule ou encore certains éléments de son histoire personnelle.
Niccolò Antonelli s’apprêtait à disputer sa troisième saison avec la SIC58 Squadra Corse au Qatar, mais il n’a malheureusement pas pu prendre part au Grand Prix en raison d’une blessure à l’épaule qu’il a contractée lors d’une chute pendant les tests de Jerez. Déjà fragilisé par plusieurs fractures et coups reçus sur cette même épaule, il a tenu à rassurer : « Mon épaule va chaque jour un peu mieux, je m’entraîne beaucoup chez moi pour qu’elle guérisse complètement. »
Actuellement, personne et pas même les organisateurs ne savent quand la saison pourra reprendre et quand elle se terminera. L’évocation de Grands Prix jusqu’à décembre est de plus en plus présente, mais l’Italien ne serait pas contre : « S’il le fallait ça ne me dérangerait pas car c’est toujours super de faire des courses, je m’amuse toujours. Alors pourquoi pas ? »
Malgré cette situation internationale compliquée, Antonelli bénéficie d’un coup de chance. Lui qui allait rater tous les GP au moins jusqu’à celui de France, à la mi-mai, va se retrouver avec seulement un résultat blanc au Qatar. Il pourrait ainsi espérer réaliser une belle saison et améliorer sa septième place finale de l’an dernier. Déjà blessé, il n’avait alors pas pu montrer tout son potentiel malgré une victoire à Jerez.
2019 lui avait toutefois permis de revenir complètement aux avant-postes après plusieurs saisons compliquées, où il a reconnu avoir parfois songé à baisser les bras : « Oui il y a eu des moments, mais après la passion et l’envie d’atteindre tes objectifs te font toujours dépasser ces moments difficiles. » Arrivé dans le team SIC58 en 2018, il a ainsi pu trouver une équipe familiale dans laquelle s’épanouir, avec toujours l’image de Marco Simoncelli au-dessus de lui. « Il représente une idole, une référence et aussi une belle personne en-dehors de la piste », a-t-il confié.
Mais plus même que le numéro 58, son idole de jeunesse reste toujours la même : « C’était Valentino [Rossi] et ça l’est encore car on pouvait et on peut s’attendre à tout de sa part, ses courses sont toujours incroyables à regarder. » S’il parvenait à arriver en MotoGP, Rossi n’y roulerait certainement plus, mais la catégorie reine reste l’objectif ultime à atteindre pour Antonelli : « Mon rêve est de parvenir à arriver dans un team officiel. »