Le pilote du Sky Racing Team VR46 voit les années filer et espère se relancer cette année grâce à son lien étroit avec l’équipe et la VR46 Riders Academy.
Andrea Migno fait désormais partie des pilotes les plus anciens du Moto3, avec une arrivée dans le championnat en 2013 pour deux wildcards, puis en 2014 pour les sept dernières courses de la saison en remplacement d’Arthur Sissis, évincé de l’équipe Mahindra. Cinq saisons et demie plus tard, le pilote italien est toujours dans la catégorie avec un parcours fait de hauts et de bas.
Avec une victoire, cinq podiums et deux pole positions au compteur, Migno n’a pas démérité et a su montrer son talent à plusieurs reprises mais sa grande irrégularité ne lui a pas permis de faire mieux que neuvième au classement final, en 2017. De retour dans l’équipe Sky VR46 cette année, il espère enfin se battre régulièrement aux avant-postes, bien que la toute première course de la saison ne lui ait pas trop réussi avec une 16e place à l’arrivée.
« [Il faut se dépêcher en Moto3 car les années passent vite, et] maintenant c’est encore pire car je vieillis (rires). Les années passent plus vite. Je suis personnellement convaincu de mes qualités et je sais que je suis dans une équipe ambitieuse, qui est considérée comme l’un des top teams de la catégorie. L’objectif est d’être fort et de faire des résultats », a-t-il déclaré au site italien GPOne, tout en gardant sa bonne humeur légendaire.
Il peut heureusement compter sur le soutien de la VR46 Riders Academy, dont il fait partie depuis les débuts, pour l’aider à trouver cet équilibre dans ses résultats. « Ce qui est beau avec l’Academy c’est qu’une relation personnelle se crée et des amitiés naissent en conséquence », a-t-il ajouté. « Du coup je suis entouré de pilotes rapides, même si j’aimerais qu’il y ait des jeunes comme Di Giannantonio ou Bastianini. »
Récemment, certains pilotes ont décidé de partir de l’Academy de Valentino Rossi pour voler de leurs propres ailes, ce qui a laissé la place à d’éventuels désaccords internes. Du point de vue de Migno, il s’agit seulement de différences de visions : « Pour être honnête, je n’ai été mis au courant que peu de temps avant que ça soit officialisé. Ce que je peux dire c’est que ça a été une décision partagée par la VR46 et les pilotes, car Balda [Lorenzo Baldassarri, ndlr] et [Nicolò] Bulega avaient des exigences différentes. Peut-être en raison de leur façon de vivre. Ça n’enlève rien au fait qu’ils peuvent faire de bonnes choses de leur côté. »