La rumeur était instante et elle s’est faite nouvelle officielle avant le début des hostilités promise ce week-end du côté de Misano. L’Italien Enea Bastianni quitte ses compatriotes de chez Gresini pour rejoindre les Espagnols d’Estrella Galicia. Il sera avec un Aron Canet qui lui mènera autant la vie dure que le jeune Di Giannantonio cette saison.
Les choses tournent vite en Moto3 et les espoirs d’hier sont déjà les vétérans d’aujourd’hui. Les Navarro, Quartararo et autres Bastianini, sans parler du cas Fenati, l’ont vite appris face aux Canet, Mir, Bulega, Di Giannantonio et bientôt Manzi. La liste n’étant pas exhaustive !
Alors il faut réagir et si la Moto2 est l’objectif de certains, et dans le cas de Navarro un but atteint, pour les autres, il faut se refaire une santé. Quoi de mieux pour y arriver que de changer d’écurie. Bastianini a pris ce parti en restant chez Honda alors que KTM l’avait à l’œil, mais en partant chez Estrella Galicia : « après trois saisons passées avec la même équipe, ce changement sera un défi passionnant. Je connais déjà quelques-uns des membres du team. Il y a une très bonne ambiance et je pense que nous allons bien travailler ensemble. »
« Je tiens à remercier Fausto Gresini et Gresini Racing équipe pour l’occasion donnée de faire mes débuts dans le championnat du monde et d’avoir réalisé mon plus beau rêve. J’ai appris beaucoup avec eux, mais je pense qu’il est temps de changer. Ma priorité est maintenant de rester concentré pour terminer au mieux cette saison. Ensuite, nous aurons à travailler pour la prochaine campagne, qui sera très importante pour moi ».
Depuis ses débuts en 2014, Enea Bastianini revendique une victoire, acquise l’an passé, douze podiums et six pole-postions. Il a fini troisième du championnat l’an dernier et il est actuellement quatrième au général provisoire. 2017 devra être le millésime du titre aux côté d’un Canet tout aussi ambitieux. On rappellera que chez Gresini, on a déjà mis en place son dispositif 2017 avec un Di Giannantonio confirmé et l’arrivée de Jorge Martin.