Le jeune pilote néerlandais arrive cette année en Moto2, une catégorie qui devrait plus lui convenir au vu de sa taille. Après deux ans faits de hauts et de bas en Moto3, il espère que cette année sera la bonne au sein du team Tech 3 Racing.
Bo Bendsneyder est arrivé tout droit de la Red Bull Rookies Cup où il avait assommé la concurrence dès sa seconde année, en 2015, en remportant huit courses sur treize et en terminant seulement trois fois hors du podium. Il avait remporté le titre et avait ensuite accédé au Championnat du Monde Moto3 en 2016.
Au sein du team Red Bull KTM Ajo durant deux ans, le jeune Bendsneyder avait connu de bons débuts. Deux podiums dès sa première saison, en Angleterre et en Malaisie, il était entré huit autres fois dans les points, terminant quatorzième du classement général, ce qui était de bon augure pour la suite.
Malheureusement l’année 2017 avait été très compliquée pour lui, tout comme pour son coéquipier Niccolò Antonelli. Aucun podium, victoire ou pole position, le numéro 64 n’avait réalisé que six top 10 ainsi qu’une deuxième place en qualifications à Assen.
Bendsneyder avait alors décidé de passer en Moto2 pour 2018, une catégorie qui correspondrait plus à son mètre quatre-vingt.
Il a ainsi rejoint l’équipe Tech 3 Racing aux côtés de Remy Gardner et s’est dit très satisfait de ce changement, comme il l’a confié à Speedweek : « En Moto2 ma taille n’est plus un problème. Cela va beaucoup mieux, contrairement au Moto3. » Néanmoins, le Néerlandais a dû opérer des changements pour habituer son corps à cette nouvelle catégorie : « Lors du premier test de pré-saison, en 2017, j’ai compris que j’avais besoin de plus de muscles pour bouger correctement ma nouvelle machine. Le poids de la moto étant déjà une grosse différence par rapport à celle de Moto3, j’ai décidé de prendre deux kilos de muscles pour parfaitement la piloter. »
Au terme du premier week-end de course au Qatar, Bo Bendsneyder s’est révélé constant et a terminé dix-huitième du Grand Prix, soit second meilleur rookie derrière Joan Mir. Une position qui devrait s’améliorer lors des prochaines courses : « Nous avons compris que nous devons progresser sur le départ, mon point faible à l’heure actuelle. Si nous y parvenons, je pense que nous pourrons nous battre pour de bonnes places. »