Ce n’est pas exactement de cette façon que Sam Lowes espérait renouer avec une catégorie Moto2, désertée depuis seulement un an, le temps de se brûler les ailes en MotoGP. Et à Losail, il aurait presque consumé son auréole si une explication technique n’était venue décrypter sa chute rédhibitoire durant le Grand Prix. Une de plus dans sa carrière me direz-vous. Mais qui tombait au plus mal pour l’Anglais.
Car le pilote Swiss Innovative Investors équipé en KTM doit faire oublier qu’il est l’abonné des bacs à graviers. C’est pourtant eux qui l’ont accueilli à Losail. Mais voilà que l’on apprend sur crash.net qu’il n’y était pour rien : « j’ai connu un problème de transmission. Il s’est manifesté dès le départ avec un faux point mort qui m’a fait chuter à la dix-septième place. J’ai pu remonter neuvième mais le problème est réapparu. Il faut en connaître la raison car j’avais beau taper dans le sélecteur, aucun rapport ne pouvait être sélectionné ».
Sur ces explications, il remet les choses en perspective : « tout le monde s’est alors dit, voilà le retour du même vieux Lowes. C’est faux. Je suis différent de ce que j’étais. J’ai bien piloté. J’ai doublé des pilotes après de belles bagarres. J’ai juste besoin de meilleures circonstances pour la prochaine fois ».
Par ailleurs, le frère jumeau d’un Alex engagé sur une Yamaha en Superbike constate : « les KTM ont souffert avec les nouveaux pneus Dunlop. Plus que les Kalex. Lorsque l’on se souvient où en étaient les KTM à la fin de la saison dernière et leur comportement au Qatar, on constate qu’elles étaient plus loin à Losail. C’est aussi une indication à prendre en compte ».
Rendez-vous donc en Argentine pour la suite de l’aventure…
