Pour le Moto2 aussi, la rentrée se précise. Elle se fera en Europe pour des tests d’autant plus essentiels que la catégorie jouera avec un nouveau moteur trois cylindres d’un peu plus de 700 cc Triumph, en lieu et place du quatre cylindres 600 Honda. Autant de marques citées qui ne gênent pas KTM de poursuivre son aventure. D’autant moins que, selon le directeur sportif Pit Beirer, les Autrichiens ont dans leur écrin deux diamants à polir…
L’homme des sports de KTM, Pit Beirer, fait confiance aux nouveaux venus en Moto2 Jorge Martin et Marco Bezzecchi. Un duo qui devrait se montrer à partir du milieu de la saison dans le top 5. KTM aura neuf pilotes sur la grille, au lieu de cinq l’an passé, pour sa troisième année Moto2.
Outre l’équipe d’usine Red Bull Ajo (Binder, Jorge Martin), Tech3 (Marco Bezzecchi, Peter Öttl) et Ángel Nieto ( Jake Dixon, Javier Cardelús), les hommes de Mattighofen compteront sur le team Kiefer avec Lukas Tulovic à la place de Domi Aegerter et la structure suisse CGBM de Fred Corminboeuf qui alignera Iker Lecuona et Joe Roberts.
Les anciennes stars de Moto3 Maverick Viñales et Alex Rins ont su remporter des courses lors de leur première saison Moto2, Viñales ayant même doublé la mise au Texas. Est-ce que Red Bull KTM peut également espérer de telles exploits de la part des recrues Jorge Martin et Marco Bezzecchi ?
« Au cours des dernières années Moto2, la transition vers la Moto2 est devenue de plus en plus difficile pour les pilotes, a déclaré Pit Beirer, sur Speedweek. « Au moins au début de l’année, il faut s’attendre à des difficultés de conversion. Mais les pilotes exceptionnels peuvent envisager le podium à partir du milieu de l’année. J’ose déjà dire que nous avons les deux diamants bruts du paddock sur nos Moto2 avec Martin et Bezzecchi. Je ne vois aucune raison pour laquelle ils ne devraient pas attaquer le top 5 en milieu de saison ».
Cependant, Kalex et Speed-Up ont dominé les essais IRTA avec les moteurs Triumph du 23 au 25 novembre à Jerez. Le pilote KTM Brad Binder, s’est classé 13e. « Je pense que nous avons fait fausse route. Le problème était clairement le même pour tous nos pilotes. À la fin du mois de septembre en Aragón, Oliveira et Binder ont donné une excellente prestation avec l’évolution 2019 à moteur trois cylindres. Nous voulions faire un pas de plus pour le dernier test fin novembre à Jerez. Et c’était juste la mauvaise direction. Les choses se passeront différemment lors du prochain test Moto2 à Jerez. C’est sûr. »