Par Diana Tamantini / Corsedimoto
Le pilote espagnol aurait aimé rester en Moto3 cette année, mais a pourtant finalement choisi de sauter le pas en Moto2. Il est revenu sur cette décision et sur la façon dont il voit la suite de la saison.
Marcos Ramírez fait partie des débutants du Moto2 cette année et sa première course n’a pas commencé de la meilleure des façons puisqu’elle s’est terminée au bout de quelques virages en raison d’une chute. Le passage à la catégorie intermédiaire n’est de base pas simple, mais il l’est encore moins cette année en raison de la pause forcée du championnat. Il faut désormais être patient et espérer que la compétition revienne rapidement.
« Nous avons seulement réalisé les tests et la première course. Malheureusement, ça ne s’est pas bien passé vu que je suis tombé dans le premier tour. C’est dommage car je pense que j’aurais pu marquer quelques points. Le changement de catégorie est difficile », a-t-il déclaré lors d’un live sur les réseaux sociaux.
« Le Moto2 et le Moto3 sont très différents. Je pense que le changement est même plus important que celui entre le Moto2 et le MotoGP. Hormis Arón Canet, nous avons tous un peu plus de mal à nous adapter. Il faut dire aussi que les écarts sont vraiment réduits : 20-21 pilotes se tiennent en une seconde ! » L’Espagnol n’était d’ailleurs pas très désireux d’effectuer ce changement maintenant. « Je voulais arriver en Moto2 en tant que Champion du monde », a-t-il expliqué.
« J’ai terminé troisième du championnat en 2019, je voulais continuer avec la même équipe et viser le titre. Mais dans un sens, j’ai « été obligé » de le faire : je suis grand et lourd (1m75 pour 64kg). Disons que je commençais à être juste. Et maintenant je fais partie des plus légers du Moto2 ! » Ce changement lui apporte donc tout le contraire de ce qu’il souhaitait avec une nouvelle moto et une nouvelle équipe, mais le pilote espagnol en semble satisfait : « Les gens viennent de plein de pays différents, il y a des Français, des Italiens, des Espagnols, c’est un mix. L’ambiance est vraiment sereine, j’en suis content. Je souhaite me battre pour le top 10, si jamais la saison a lieu. »
L’incertitude est en effet reine pour le moment, mais Ramírez veut y croire : « Pour moi elle aura lieu. Ces derniers temps ils envisagent de faire les courses à huit clos, sans hospitality, juste avec les équipes. Nous allons cependant devoir voir ce qu’ils vont décider. »
En attendant, le pilote espagnol s’organise chez lui. « En réalité je ne peux pas faire grand-chose, je fais un peu d’exercice physique, des haltères, du vélo mais peu de choses. Je regarde aussi quelques séries, mais je préfère les films. Comme tout le monde j’ai envie de sortir, je connais maintenant chaque recoin de ma maison », a-t-il ajouté en souriant.