Par Diana Tamantini / Corsedimoto.com
Confiné chez lui, le pilote du Sky Racing Team VR46 partage son temps entre cuisine, entraînements, jeux vidéos et cours de polonais.
Dans l’attente d’un retour à « la normale », Luca Marini s’occupe en effectuant diverses activités chez lui. Il n’a d’ailleurs pas manqué de lancer un appel au respect des règles de confinement afin que tout puisse se terminer le plus rapidement possible : « Actuellement nous devons tous rester chez nous. J’espère que le maximum de personnes le font en Italie et dans le monde. » Loin de s’ennuyer dans la maison qu’il partage avec sa copine Marta, il a raconté son quotidien à motogp.com.
« Je fais le ménage, je range, je cuisine avec ma copine, mais je m’octroie aussi quelques parties de jeux vidéo en plus de m’entraîner un peu chaque jour pour me maintenir en forme. » Sa meilleure recette, en tant qu’Italien qui se respecte est évidemment la pizza ! « Nous nous débrouillons bien », a-t-il commenté.
Le numéro 10 ne laisse pas de côté les courses pour autant : « Je sais parler anglais et espagnol, mais j’essaye d’apprendre aussi un peu le polonais car ma copine est née en Pologne. C’est vraiment difficile ! Mais actuellement j’ai suffisamment de temps pour essayer. J’avais aussi étudié le français à l’école mais je l’ai complètement oublié. »
A côté de son quotidien, il n’a pas manqué de parler de moto, du choix de son numéro en passant par son circuit préféré et la moto de ses rêves : « J’ai commencé à courir avec le numéro 97, mais quand je suis arrivé en Championnat du monde, il était déjà pris. Je l’ai donc changé en choisissant mon jour de naissance [il est né le 10 août 1997, ndlr]. Il me plaît parce que c’est aussi un numéro important dans le foot, un autre sport qui me passionne. J’en ai essayés plusieurs quand j’étais petit. Mais la moto c’est autre chose, ça procure des sensations qu’aucun autre sport ne peut apporter. »
« Le Mugello [est mon circuit préféré] », a-t-il poursuivi. « Pour moi c’est le meilleur au monde, non seulement pour son tracé mais aussi pour l’atmosphère unique qui y règne. J’apprécie aussi d’autres circuits, évidemment, certains sur lesquels je suis rapide comme la Thaïlande et la Malaisie. »
Se serait-il imaginé une vie loin des motos de course ? « Je ne sais pas. J’aime le sport en général, mais j’aime aussi étudier. J’aurais peut-être pu envisager quelque chose de différent. » Quant à la moto de ses rêves, la réponse ne se fait pas attendre : « Une 500cc deux temps. C’est une moto historique, puissante et difficile à piloter, mais vraiment très belle. »