Brillant vainqueur de la Red Bull MotoGP Rookies Cup en 2011, le pilote transalpin de Montecosaro n’a ensuite passé qu’une brève saison en Moto3 en 2013 chez Fausto Gresini, avant de monter en Moto2 l’année suivante dans la même « squadra ». Trois années chez Forward Racing s’ensuivront, avec une victoire en 2016 sur une Kalex à Misano, puis trois années chez Sito Pons avec la première place du GP d’Espagne en 2018 et 2019, ainsi qu’au Qatar et en Argentine l’an dernier.
Contrairement à beaucoup de jeunes pilotes italiens, Baldassarri ne s’est plus senti très à l’aise au sein de la VR46 Riders Academy qu’il a choisi de quitter. Il est par contre resté dans l’équipe de Sito Pons cette année pour la troisième saison consécutive. Cela lui a très bien réussi puisqu’il est parvenu à terminer deuxième du Grand Prix du Qatar le 8 mars dernier derrière Tetsuta Nagashima, et devant Enea Bastianini.
Avec un total de 5 victoires, 12 podiums et 12 pole positions à son actif, Lorenzo lorgne bien évidemment sur la catégorie supérieure. A 23 ans – il est né le 6 novembre 1996 – il se voit bien dans un avenir proche en MotoGP, d’autant plus que Sito Pons traverse actuellement une désagréable tempête.
Et pour un jeune espoir italien, quel plus beau rêve que celui de piloter une Ducati en Grand Prix ?
« La MotoGP est mon rêve que je garde dans mon tiroir depuis que je suis tout petit. Mon objectif est d’y arriver et de donner du bon gaz afin d’obtenir de bons résultats » a expliqué Baldassarri à Alessio Brunori et Federica Bizzi de Motorionline.
« Je suis heureux de l’intérêt qu’on porte à Ducati, et cette année le marché des pilotes sans le Covid-19 aurait été plus bourdonnant à cette époque, avec les résultats obtenus dans les mains. »
« Avec Pecco Bagnaia la saison dernière, nous avons souvent échangé nos opinions. Comme nous l’avons vu, c’est difficile. »
« Quartararo s’est bien adapté à la Yamaha, tout comme Zarco, qui avait fait quelques podiums. »
« Pecco m’a dit qu’il était impressionné par la puissance, mais aussi par les freins. C’est une moto (la Ducati, NDLR) qui doit être conduite d’une certaine manière, nous l’avons aussi vu avec Jorge (Lorenzo) qui venait de Yamaha et qui avait des difficultés au début. Puis il s’est adapté et a fait un grand pas et a commencé à gagner des courses. »
« Je pense que Pecco a également manqué d’adaptation et qu’il a beaucoup chuté, alors qu’en deux saisons en Moto2, il a très peu chuté. »
« Il est difficile d’arriver en tant que rookie et de démontrer qu’avec une bonne moto on peut aller vite. »
« Si Dovizioso me disait : « Balda, je te donne une place chez Ducati », je ne reculerais pas devant l’idée et je la jouerais. »
Photos © Pons Racing