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On l’a un peu oublié mais la catégorie Moto2 est née en 2010 et, sur la grille du Grand Prix de Valence, on ne comptait pas moins de 14 constructeurs de châssis : FTR, Speed Up, Suter, Moriwaki, Motobi, Kalex, Promoharris, BQR, AJR, ICP, Tech3, Bimota, MIR et MZ.

En 2018, ils seront 6 (Kalex, KTM, Tech3, Speed Up, Suter et NTS) mais ce nombre pourrait augmenter à partir de 2019 avec l’arrivée du moteur Triumph.

Ainsi, Roger Keys, PDG de FAB Racing qui gère les Minimotos en championnat BSB, a fait savoir lors du dernier Grand Prix de Valence qu’il planifiait «  un projet Moto2 entièrement britannique » avec Steve Bones, ancien concepteur du châssis FTR.

Le sujet de Sa Majesté, qui a aussi géré la carrière de Scott Redding durant ses premières années en championnat du monde, précise : « En 2019, toutes les équipes vont courir avec les moteurs standards britanniques de Triumph. Nous aimerions construire un châssis britannique, de préférence en utilisant une suspension britannique, par exemple Maxton. Et j’espère que le pilote devrait aussi venir du Royaume-Uni. »

A Valence, Steve Bones et Roger Keys ont appris du comité de sélection qu’il est peu probable qu’ils obtiennent une place supplémentaire sur la grille de départ Moto2, mais ont réponse à tout : « Nous devrons donc former une coentreprise avec une équipe Moto2 existante. »

Au-delà de ce projet dont personne ne sait s’il aboutira, les performances de KTM avec un châssis tubulaire, moins cher et plus facile à développer qu’un cadre usiné, pourraient également susciter les velléités de plusieurs constructeurs soucieux de profiter de la remise à zéro que constitue l’arrivée du moteur britannique en 2019…

Déjà, la simple ouverture du championnat britannique aux Moto2 a fait émerger les projets de l’Anglais Nykos ou du néerlandais Chassis Factory.

Mais attention, tout cela semble encore assez artisanal et ne s’appelle pas KTM qui veut !