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Entretien exclusif avec Enea Bastianini, qui a fait ses débuts en Moto2 avec l’équipe Italtrans Racing. Objecitf podium et top 10 en 2019.

Après cinq saisons en Moto3 à des niveaux élevés, Enea Bastianini a fait son arrivée dans la catégorie intermédiaire tel un cyclone. Lors de la première course au Qatar, il a figuré dans le top 10 au guidon de la Kalex de l’équipe Italtrans Racing, où il remplaçait le «vétéran» Mattia Pasini. La ‘Beast’ est prête à déchirer Moto2 et à poursuivre son ascension vers le MotoGP, sans oublier pour autant que 2019 ne sera que sa première saison. Le Romagnol âgée de 21 ans a faim et de la classe à revendre, qualités sur lesquelles l’équipe de Bergame a décidé de miser pour sa dixième saison consécutive en Championnat du monde.

Quelles sont vos premières impressions après le changement de catégorie et comment s’est passée l’approche avec la nouvelle électronique?

« Les premières impressions sont positives, c’est une moto plus confortable, je dois me brusquer un peu moins. D’autre part, il y a plus de poids et vous devez vous habituer à cet élément. Nous  venons de la Moto3 qui possédait plus d’électronique qu’en Moto2, donc nous avions déjà commencé à travailler sur certaines choses. Donc, à mon avis, ceux qui appartiennent à cette catégorie ont un petit avantage. »

Comment est votre relation avec Andrea Locatelli?

« En 2015, nous étions déjà coéquipiers, nous nous connaissons bien. Nous examinons certainement les données de chacun et essayons de nous améliorer. »

En janvier, vous avez eu l’occasion de vous entraîner avec Dovizioso et Petrucci. Avez-vous pu voler des secrets et y aura-t-il d’autres opportunités?

« Difficile de voler le moindre secret, avec une machine de motocross, vous avez besoin d’un autre style de pilotage. Même si j’ai beaucoup à apprendre, c’est une discipline que j’ai commencée récemment et le fait que des gens comme eux la pratiquent depuis qu’ils sont petits aide beaucoup. Même une seule petite chose fait la différence. Nous sommes assez occupés, mais je pense qu’il y aura d’autres opportunités. »

La présence d’un parent dans le box peut-elle affecter le travail d’un pilote?

« Mon père me suivra cette année lors de quelques courses, mais l’année dernière non. Pour moi ce n’est pas une chose ennuyeuse, il reste toujours à sa place. Évidemment, si un parent interfère dans votre travail, cela devient un problème. »

Quand la rencontre avec Carlo Pernat a-t-elle eu lieu?

« J’ai rencontré Carletto dès que je suis arrivé en Championnat du Monde, c’est une personne qui a beaucoup d’expérience et qui peut me donner beaucoup de conseils, comme il le fait. C’est un personnage très important, une bonne personne, et j’en suis très satisfait. »

Qu’est-ce qui vous manque pour lutter constamment avec les premiers?

« Changer de style de pilotage, bouger plus avec les épaules et moins avec les fesses qu’en Moto3. Vous devez bien sûr vous adapter à la moto et l’ajuster à vous-même. Il faudra quelques courses avant de pouvoir être compétitif. »

À la fin de la saison, vous serez satisfait si …?

« Si j’arrive à faire partie du top 10 et à monter sur le podium lors de ma première année. »

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Luigi Ciamburro

 

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